Hauts-de-Seine : accusé d’avoir poignardé à mort son fils et vécu 18 mois avec son cadavre
S'ouvre aujourd'hui le procès aux assises, dans les Hauts-de-Seine, d'un père de famille accusé d'avoir tué son fils de 15 ans à coups de couteau et vécu 18 mois avec son cadavre.
À partir de mercredi et jusqu’à vendredi, la cour d’assises des Hauts-de-Seine va juger le cas d’un homme, père de famille accusé d’avoir tué son fils de 15 ans à coups de couteau. Le prévenu serait de même resté 18 mois avec le cadavre de son enfant sans alerter les autorités. Le Parisien rapporte que la macabre découverte avait eu lieu le 6 juin 2017. Le corps de l’adolescent avait été retrouvé en état de putréfaction avancée, recouvert de couvertures et de tissus et enroulé dans un tapis.
Un cadavre avait été retrouvé dans l’appartement d’un homme et de son fils
Le cadavre avait été découvert dans le couloir de l’appartement, à Neuilly-sur-Seine, où l’homme et son fils vivaient depuis la mort de la mère de ce dernier. C’est dans le cadre d’une procédure d’expulsion que l’impensable avait été révélé. Le père avait été retrouvé dans un état grave, ce qui avait motivé son hospitalisation. Les enquêteurs de la police judiciaire avaient de leur côté mis la main sur un mot sur lequel était inscrit le message suivant : “Je m’en vais… avant d’être livré aux chiens”. Le collège où l’adolescent était scolarisé ne l’avait plus revu depuis janvier 2016. Son père affirmait que le jeune garçon poursuivait ses études en Algérie.
Le suspect dément avoir porté les coups
Rétabli, l’homme a expliqué qu’il n’avait pas tué son fils. En décembre 2015, tous deux se seraient disputés parce que l’adolescent ne souhaitait pas aller passer Noël en Algérie. Le jeun garçon aurait menacé de se “faire du mal”, et en sautant sur son lit, serait tombé tout seul sur un couteau. Son père, aujourd’hui âgé de 69 ans, dit être alors entré dans un état de “sidération” dont il ne serait jamais sorti, d’où des secours jamais alertés. Malgré tout, la piste de la mort accidentelle ne semble que peu crédible aux yeux des enquêteurs.