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Hauts-de-France : victime d’une atteinte sexuelle, son père policier piège son agresseur

Faits Divers > Justice > Hauts-de-France
Par Gael Brulin,  publié le 30 octobre 2019 à 14h15.

Une étudiante sexuellement agressée dans un train en fin d'année dernière a pu compter sur son père policier pour piéger son agresseur. L'homme de 37 ans a depuis été condamné à six mois de prison avec sursis.

Les faits s’étaient produits en décembre 2018 dans un train qui prenait la direction de Bailleul, dans les Hauts-de-France. Un homme de 37 ans s’était assis à côté d’une étudiante pour ensuite coller une jambe à celle de la jeune femme, avant de se frotter contre elle. La Voix du Nord rapporte que l’étudiante avait alerté sa mère une fois arrivée à Bailleul. L’homme l’avait alors rattrapée à vélo et, manifestement convaincu de n’avoir pas fauté à son encontre, lui avait laissé le mot suivant : “Bonsoir, c’est David. Vous êtes très charmante. J’aimerais bien vous connaître. Avec amitié”.

Son agresseur sexuel lui avait laissé un mot avec son prénom

Il se trouve que le père de cette étudiante, policier de profession, avait été mis au courant de l’agression de sa fille. Et d’avoir voulu tendre un piège à ce David avec l’assistance du commissariat. Un rendez-vous avait ainsi été donné à l’individu, qui s’attendait alors à retrouver l’étudiante. Sauf que sur place, il avait été interpellé et placé en garde à vue. C’est là qu’il avait reconnu les faits.

6 mois de prison avec sursis pour le récidiviste

Lundi, le trentenaire comparaissait devant la justice. Il a émis un son de cloche sensiblement différent du précédent, en se lavant ainsi de toute agression de sa part. Son avocate a déclaré que son client “a simplement fait du genou !” Il a au final écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis assortie d’une mise à l’épreuve de 2 ans. Il lui faudra de même dédommager l’étudiante à hauteur de 150 euros. Enfin, l’homme fera l’objet d’une nouvelle inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Son nom y était présent depuis 2010 et une condamnation pour une précédente agression sexuelle.

Le Récap
  • Son agresseur sexuel lui avait laissé un mot avec son prénom
  • 6 mois de prison avec sursis pour le récidiviste
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