Haute-Garonne : trois collégiens privés de cantine en raison d’un « souci administratif »
Mercredi dernier à Noé, trois collégiens n'ont pu accéder à la cantine en raison d'un "souci administratif". La directrice de l'établissement a depuis assuré que les repas non consommés seraient remboursés.
Le mercredi 28 septembre dernier à Noé, un adolescent de 14 ans scolarisé dans un collège s’est présenté à l’accueil du self avec deux camarades. Ces collégiens entendaient ainsi accéder à la cantine pour le repas de midi. Mais comme le rapporte La Dépêche du Midi, la personne chargée de la gestion des flux a refusé de laisser passer l’adolescent de 14 ans en raison de son statut administratif.
Refusé de cantine pour un « statut administratif » : le père dénonce une récidive
Le père du collégien dénonce une répétition de faits : « Déjà l’année dernière, nous avions été confrontés à ce problème, il avait été méchamment refusé pour ce même motif et n’avait donc pas mangé et là rebelote ». L’enfant, présenté comme « très poli » et « sage », avait été inscrit la saison passée pour quatre repas par semaine le midi. Pour cette rentrée, les parents y avaient ajouté le mercredi, espérant ainsi empêcher à leur garçon une nouvelle mésaventure de ce genre.
« Le régime scolaire de ces élèves n’avait pas été mis à jour »
La directrice du collège Béatrice Bullier a depuis reconnu un « souci administratif » : « Le régime scolaire de ces élèves n’avait pas été mis à jour et donc officiellement, ils ne pouvaient pas manger au self ». Des collégiens qui, nous précise-t-on, n’avaient pas cours l’après-midi et allaient donc rentrer chez eux peu après la mi-journée.
Des remboursements prévus
»Nous nous sommes excusés auprès des familles, nous allons évidemment rembourser les repas non consommés », a assuré la cheffe d’établissement. Elle ajoute que des réajustements de ce genre peuvent arriver à chaque rentrée. Une enquête interne aurait au passage confirmé que l’employée s’était montrée correcte envers les collégiens, alors que les parents dénonçaient un défaut de pédagogie et de respect.