Haute-Garonne : le père de famille s’en prend à l’animateur qui aurait poussé son fils
Mardi, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné un père de famille à six mois avec sursis pour avoir agressé un animateur qui aurait bousculé son fils.
Les faits se sont produits le 26 novembre dernier dans un établissement scolaire de Villeneuve-Tolosane, en Haute-Garonne. C’est plus précisément à la cantine que les esprits s’étaient échauffés alors que les élèves attendaient de se voir servir leur repas. Un animateur de l’ALAÉ (accueil de loisirs associé à l’école) aurait rappelé à l’ordre un jeune garçon d’environ 8 ans et quelque peu chahuteur. Ce même élève, selon les dires de ce dernier, aurait ensuite été poussé au sol par l’animateur.
Il donne un coup de poing à l’animateur, qui lui assène une gifle
Nos confrères d’Actu Toulouse, qui rapportent l’information, poursuivent en indiquant qu’au retour au domicile familial, l’élève avait mis son père au courant de l’incident. Furieux, le paternel s’était rendu à l’école élémentaire en vue de demander des explications au directeur. Mais en tombant nez-à-nez avec l’animateur qui aurait poussé son fils, le père se serait arrêté sur cette cible. Le ton serait monté jusqu’à ce que le père de famille donne un coup de poing à l’animateur, en le menaçant de mort. La victime avait répliqué par une gifle. La police était finalement intervenue pour rétablir le calme.
Du sursis et un rappel à la loi
L’enquête avait été confiée aux gendarmes de la compagnie de Toulouse-Mirail. Déférés au parquet de Toulouse, le père de 42 ans était poursuivi pour des faits de “violences aggravées”, et l’animateur de 54 ans, pour “violences par une personne chargée d’une mission de service public”. Mardi, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné le quadragénaire, déjà connu des services de justice, à six mois de prison avec sursis. Pendant cette période, l’homme devra porter un bracelet électronique. L’animateur a quant à lui écopé d’un rappel à la loi. La direction de l’ALAÉ aurait fait en sorte qu’il ne travaille plus en contact avec des enfants.