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Haute-Garonne : Le gendarme invente une fausse agression pour justifier deux coups de feu

Faits Divers > Toulouse > Occitanie
Par Sebastien Veyrier,  publié le 18 novembre 2021 à 19h00.

Les coups de feu tirés avec l'arme de service auraient provoqués des dégâts dans la gendarmerie.

Le 11 novembre dernier, l’inquiétude était de mise sein de la caserne de gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais, au sud-est de Toulouse. Un gendarme avait en effet dû ouvrir le feu à deux reprises pour, selon ses dires, faire fuir un individu armé d’un couteau.

Une semaine plus tard, l’affaire a pris une tout autre tournure puisque le militaire aurait inventé toute l’histoire. Il est aujourd’hui poursuivi, pour « dénonciation d’un délit imaginaire » et « dégradation de biens publics ».

Deux coups de feu dans la nuit

Tout commence donc jeudi dernier aux alentours de 23 heures lorsque deux coups de feu viennent troubler le calme qui régnait alors dans la caserne. Très vite, l’auteur des tirs est identifié puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’un gendarme qui, selon son témoignage, a été obligé d’ouvrir le feu en direction d’un individu armé d’un couteau. Un agresseur qui aurait réussi à s’enfuir sans être blessé.

Une enquête est alors ouverte par section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et très vite, le témoignage du gendarme est mis en doute. Dans un communiqué relayé par France Bleu Occitanie, le parquet indique qu’« un ensemble d’éléments matériels permettant de mettre sérieusement en doute les déclarations de la victime » a été relevé.

Un gendarme fragile psychologiquement

Finalement, le gendarme a été placé en garde à vue pour être entendu une nouvelle fois dans cette affaire suite à des analyses biologiques et psychiatriques. Ce dernier aurait bien inventé cette histoire d’agression pour justifier les deux coups de feu tirés.

Toujours selon le parquet, le gendarme ferait montre d’une certaine « fragilité psychologique » qui l’aurait poussé à inventer cette histoire. Les faits qui lui sont reprochés sont respectivement passibles de six mois et cinq ans d’emprisonnement et de 7 500 euros et 75 000 euros d’amende.

Le Récap
  • Deux coups de feu dans la nuit
  • Un gendarme fragile psychologiquement
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