Haute-Corse : un attentat vise une villa neuve, aucun blessé
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une villa neuve située en Haute-Corse a été ciblée par un attentat n'ayant cependant fait aucune victime.
Un attentat a visé dans la nuit de mercredi à jeudi une villa neuve située à Grigione, dans la commune de San-Martino-di-Lota (Haute-Corse). Il était peu après minuit lorsque l’explosion est survenue, sans toutefois faire de victime étant donné que le bâtiment était inoccupé. Sa construction a d’ailleurs pris fin assez récemment.
Nos confrères de France 3 Corse ViaStella ajoutent que l’incendie a ravagé en partie la villa neuve détenue par un chef d’entreprise de Sceaux (Hauts-de-Seine). L’investissement de ce dernier vise à louer, et ce à fréquence saisonnière, des maisons à rénover préalablement achetées dans la région au rythme d’une par an.
Attentat en Haute-Corse : pas de victimes dans une résidence récemment construite
Des démineurs et des enquêteurs ont investi les lieux suite au sinistre, même s’il a été impossible de déterminer dans l’immédiat les dommages enregistrés. Un périmètre de sécurité a de même été dressé autour de la villa neuve, ce qui a donné lieu à un embouteillage conséquent sur cette route côtière très prisée par les touristes en été.
Une attaque non revendiquée
L’attentat n’a, pour l’heure, pas été revendiqué, et l’on nous informe que le dernier du genre remonte au 23 mars dernier avec la destruction, à Vescovato (Haute-Corse), d’une maison qui était pour sa part en construction. Et si cette nouvelle attaque semble porter la signature du FNLC (Front de libération nationale de la Corse) de par un tag découvert sur la façade de la résidence, le Parquet de Bastia et la section de recherche n’apparaissent pas convaincus d’une responsabilité des indépendantistes. Il pourrait ainsi s’agir d’individus opposés au projet du chef d’entreprise altoséquanais mais non rattachés au FNLC. D’autant plus qu’en juin 2014, ce dernier avait communiqué sur une volonté d’« enclencher un processus historique de démilitarisation et de sortie progressive de la clandestinité ». En ajoutant qu’il n’allait désormais plus être pertinent de lui attribuer le moindre attentat.