Grosse frayeur pour les ingénieurs du programme Artemis, le module Orion ne répondait plus
La NASA a perdu le contact avec le module Orion pendant une heure. Plus de peur que de mal, semble-t-il, contrairement à la sonde japonaise.
C’est un moment de stress comme on souhaiterait ne jamais en vivre. Les ingénieurs de la NASA surveillaient les communications avec le module Orion lorsque les échanges ont cessé pendant presque une heure. La situation semble aujourd’hui être totalement rentrée dans l’ordre, les communications sont rétablies et pleinement opérationnelles, mais l’agence spatiale américaine voudrait comprendre les raisons de cette perte de signal.
La NASA a perdu le contact avec le module Orion pendant une heure
L’agence a communiqué rapidement sur cette incident, se voulant tout d’abord rassurante, cela n’a eu “aucun impact” sur Orion. Le vaisseau est toujours dans une “configuration saine”, la mission devrait donc pouvoir suivre son cours normalement.
Un des satellites envoyés en orbite par le SLS avait, quant à lui, été victime d’une perte de contact. Difficile d’y voir un quelconque lien entre les deux événements, mais OMOTENASHI, c’est son nom, devait se poser à la surface de la Lune et jouer un rôle de relais dans les prochaines missions de l’agence sur notre satellite. Quelques heures seulement après son décrochage de la fusée, les communications avec le centre de contrôle japonais ont été coupées. Elles n’ont, à ce jour, pas été rétablies, la sonde est malheureusement très certainement perdue. D’après la JAXA, l’agence spatiale japonaise, le problème serait dû aux panneaux solaires. Ceux-ci se seraient mal ouverts, empêchant la sonde de recharger ses batteries. Elle est donc à court d’énergie.
Plus de peur que de mal, semble-t-il, contrairement à la sonde japonaise
Pour la NASA, la situation était moins grave. L’agence a rapidement repris ses tests et protocoles pour Orion. Le module est actuellement en orbite rétrograde lointaine autour de la Lune, à un point d’équilibre entre les forces gravitationnelles de la Terre et de notre satellite. Cela lui permet de rester “stable” sans dépenser de carburant. Orion commencera à réaliser des corrections de trajectoire dans quelques jours avant de rejoindre la Terre le 8 décembre.
L’agence américaine sera très occupée à collecter des données diverses, notamment concernant l’impact du propergol (le carburant) sur la trajectoire du vaisseau. Orion en a encore 900 kg dans son réservoir et le mouvement de ce dernier impacte considérablement sa trajectoire. C’est un effet de ballonnement qui est très difficile à modéliser sur Terre, la gravité perturbant grandement les tests.