Grèves et inondations : le passe Navigo sera partiellement remboursé selon Pécresse
La présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé mardi le remboursement partiel du passe Navigo pour les lignes sensiblement impactées par les récentes grèves et inondations.
Ces dernières semaines, les habitants d’Île-de-France ont dû composer avec de notables perturbations observées au niveau des transports. Entre les grèves et les inondations, les déplacements de nombre de Franciliens n’ont ainsi pas été de tout repos.
Mais pour ces désagréments enregistrés le mois dernier, une indemnisation devrait être appliquée vis-à-vis des possesseurs du passe Navigo. C’est ce qu’a en effet annoncé mardi la présidente du conseil régional d’Île-de-France Valérie Pécresse sur BFMTV et RMC. Au micro de Jean-Jacques Bourdin, l’ex-ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy a ainsi indiqué avoir “tapé du poing sur la table” pour obtenir gain de cause auprès de la SNCF (Société nationale des chemins de fer français).
Passe Navigo : un remboursement partiel pour les lignes les plus touchées
“J’ai dit […] que je souhaitais qu’il y ait une indemnisation pour toutes les lignes, toutes les lignes dans lesquelles le service minimum n’aurait pas été effectué.” Avant d’ajouter qu’“il y a une loi qui impose un service minimum, c’est un train sur trois. […] Vous vous rendez compte qu’il y a toute une série de lignes sur lesquelles il [n’]y a pas eu un train sur trois, et pas à cause des inondations, à cause des grèves ? Donc la SNCF a accepté ma demande. Et nous allons annoncer aujourd’hui le remboursement partiel du passe Navigo sur toute une série de lignes qui ont été très fortement, très durement impactées”.
Plus d’un million de personnes concernées
Au total, un million de personnes détentrices du passe Navigo devraient être concernées. La conseillère régionale d’Île-de-France a poursuivi en indiquant qu’il va également être question d’indemniser les lignes n’ayant pu délivrer un service minium en raison des inondations.
Des remboursements qui seront assurés non pas par la SNCF, mais par la STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France) lui aussi dirigé par Valérie Pécresse. Laquelle considère ainsi que “la qualité de service n’était pas là”.