Île-de-France : Valérie Pécresse annonce la fermeture de 9 lycées dès la rentrée 2023
Mardi, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, avec le rectorat, a annoncé la fermeture de neuf lycées parisiens à partir de la rentrée prochaine. Le foncier libéré devrait servir à la création de 1 000 lits pour internes ou étudiants.
La nouvelle a été confirmée mardi par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et le rectorat. À partir de la rentrée 2023, neuf lycées de la capitale vont ainsi être fermés. Le conseil interacadémique de l’Éducation nationale s’était réuni au conseil régional à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). L’ex-candidate à la présidentielle s’est ensuite exprimée sur le sujet dans le cadre d’une conférence de presse, tel que rapporté par BFMTV.COM.
Fermeture de lycées parisiens : 7 établissements concernés à la fin de l’année scolaire
Dans le détail, à la fin de l’année scolaire en cours, les établissements suivants fermeront définitivement leurs portes : le lycée général Georges-Brassens (19e arrondissement) et les six lycées professionnels que sont Brassaï (15e), Armand-Carrel (19e), le site de Charenton de Théophile-Gautier (12e), le site Friant de Lucas-de-Nehou (14e), Suzanne-Valadon (18e) et Charles-de-Gaulle (20e).
Une “baisse historique des effectifs”
À la rentrée 2024, ce sera au tour du lycée professionnel Jacques-Monod (5e) et du lycée général et technologique François-Rabelais (18e) de tirer leur révérence. Pour justifier ces fermetures, Valérie Pécresse a invoqué une “baisse historique des effectifs des lycées de Paris”. Actuellement, quelque 8 000 places seraient vacantes, avec une progression attendue de 4 000 unités d’ici 2030.
La création en vue de 1 000 lits pour les internes ou étudiants
Christophe Kerrero, recteur de la région académique d’Île-de-France et de l’académie de Paris, a assuré que ce “regroupement” ne donnera lieu à “aucune fermeture d’offre de formation”. La présidente de la région francilienne a ajouté une raison aux femertures : “Ce n’est pas un sujet de suppression de postes. Les lycées que nous allons fermer sont pour la plupart vétustes, en mauvais état”. Le foncier ainsi libéré devrait permettre la création de 1 000 lits pour élèves d’internat et étudiants. Des places réservées en premier lieu aux filles et à la filière médicale et paramédicale, a ajouté Mme Pécresse. Toutefois, pour Olivier Daniel, co-secrétaire général du Sgen-CFDT Paris, les regrets sont de sortie : “Les syndicats n’ont pas été consultés, il n’y a pas eu de discussion avec les établissements concernés”.
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