Grève SNCF 26 septembre : à quoi s’attendre ?

Photo d'illustration. Deux TER de la SNCF. Pixabay
La compagnie incite les voyageurs à "vérifier la circulation des trains et correspondances sur les canaux d’information habituels".
Hier, la SNCF assurait que la circulation serait “quasi normale” aujourd’hui, jour d’appel national à la grève.
Elle prévenait néanmoins de “légères perturbations” du trafic susceptibles de concerner “certaines lignes ou régions”.
Un “sabordage social”, dénoncent les syndicats
CGT-Cheminots, SUD-Rail et CFDT-Cheminots entendent dénoncer un “sabordage social”, à savoir et entre autres le transfert de salariés dans des filiales, et ce dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.
Le “démantèlement de Fret SNCF” est aussi pointé du doigt, dans le “plan de discontinuité” préparé par le gouvernement à l’attention de la Commission européenne. Ils dénoncent “la suppression de 500 postes sur 5.000 cheminots” de cette société du groupe SNCF ou encore “l’arrêt de l’exploitation de l’ensemble des trains combinés”.
Grève SNCF : Quelles lignes concernées ?
Même si comme rappelé en préambule la circulation est annoncée comme “quasi-normale”, Le Parisien indique en ce qui concerne l’Île-de-France qu’un train sur trois est prévu sur la ligne C du RER ; deux trains sur trois sur la ligne D ; quatre trains sur cinq sur la ligne E. Enfin trois trains sur quatre circuleront par ailleurs sur la ligne N et neuf trains sur dix sur la ligne P.
Les TGV cette fois : la SNCF-Voyageurs a précisé à l’AFP que les voyageurs des “quelques TGV Inoui, Ouigo ou (trains) Intercités” concernés par des perturbations “ont d’ores et déjà été prévenus individuellement, afin de bénéficier d’un report ou d’un remboursement sans frais”.
Enquête de la Commission européenne
Au début de l’année, Bruxelles a ouvert une enquête liée au soutien financier apporté par l’Etat français à Fret SNCF de 2007 à 2019, et plus précisément l’annulation de sa dette de 5,3 milliards d’euros.
Si d’aventure la Commission européenne venait à déclarer cette aide illégale, Fret SNCF serait dans l’incapacité de rembourser et ferait faillite. Ainsi, le gouvernement propose un “scénario de discontinuité” qui conduirait à la liquidation de la filiale pour la remplacer par une nouvelle structure.