Grève SNCF 26 septembre : à quoi s’attendre ?
La compagnie incite les voyageurs à "vérifier la circulation des trains et correspondances sur les canaux d’information habituels".
Hier, la SNCF assurait que la circulation serait « quasi normale » aujourd’hui, jour d’appel national à la grève.
Elle prévenait néanmoins de « légères perturbations » du trafic susceptibles de concerner « certaines lignes ou régions ».
Un « sabordage social », dénoncent les syndicats
CGT-Cheminots, SUD-Rail et CFDT-Cheminots entendent dénoncer un « sabordage social », à savoir et entre autres le transfert de salariés dans des filiales, et ce dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.
Le « démantèlement de Fret SNCF » est aussi pointé du doigt, dans le « plan de discontinuité » préparé par le gouvernement à l’attention de la Commission européenne. Ils dénoncent « la suppression de 500 postes sur 5.000 cheminots » de cette société du groupe SNCF ou encore « l’arrêt de l’exploitation de l’ensemble des trains combinés ».
Grève SNCF : Quelles lignes concernées ?
Même si comme rappelé en préambule la circulation est annoncée comme « quasi-normale », Le Parisien indique en ce qui concerne l’Île-de-France qu’un train sur trois est prévu sur la ligne C du RER ; deux trains sur trois sur la ligne D ; quatre trains sur cinq sur la ligne E. Enfin trois trains sur quatre circuleront par ailleurs sur la ligne N et neuf trains sur dix sur la ligne P.
Les TGV cette fois : la SNCF-Voyageurs a précisé à l’AFP que les voyageurs des « quelques TGV Inoui, Ouigo ou (trains) Intercités » concernés par des perturbations « ont d’ores et déjà été prévenus individuellement, afin de bénéficier d’un report ou d’un remboursement sans frais ».
Enquête de la Commission européenne
Au début de l’année, Bruxelles a ouvert une enquête liée au soutien financier apporté par l’Etat français à Fret SNCF de 2007 à 2019, et plus précisément l’annulation de sa dette de 5,3 milliards d’euros.
Si d’aventure la Commission européenne venait à déclarer cette aide illégale, Fret SNCF serait dans l’incapacité de rembourser et ferait faillite. Ainsi, le gouvernement propose un « scénario de discontinuité » qui conduirait à la liquidation de la filiale pour la remplacer par une nouvelle structure.