Ce jeudi, une grève de la fonction publique pourrait entraîner la fermeture de nombreuses écoles, touchant à la fois les enseignants et les animateurs périscolaires. Comment cela va-t-il affecter les familles et leurs routines habituelles ?
Tl;dr
- Nombreuses écoles risquent de fermer ce jeudi à cause d’une grève.
- Le mouvement est organisé par le SNUipp-FSU en réponse à plusieurs griefs.
- Les animateurs périscolaires seront également en grève.
Grève massive des enseignants : une fermeture imminente des écoles ce jeudi
Une vague de grève sans précédent risque de paralyser le système éducatif français ce jeudi. Enseignants et animateurs périscolaires annoncent leur intention de participer à ce mouvement de contestation, porté par le Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Écoles (SNUipp-FSU).
Un appel à l’action national
« Ne laissons pas faire » est le cri du coeur du SNUipp-FSU. Ce syndicat majeur rallie la majorité des syndicats de la fonction publique dans une journée nationale d’action marquée par des rassemblements, des manifestations et une grève.
« A priori, on va avoir beaucoup d’écoles fermées, et un nombre de grévistes très important. Les professeurs des écoles sont extrêmement mobilisés sur cette grève, tout le monde se sent touché, et donc la colère est montée progressivement », confie Guislaine David, porte-parole du Snuipp-FSU.
Un mouvement inédit ?
Bien que d’autres mouvements aient marqué les écoles lors de la réforme des retraites et des mobilisations anti-Blanquer, le caractère massif et l’ampleur nationale de cette grève pourraient être sans précédent.
Plus de 131 points de mobilisation ont été recensés par le SNUipp, et les actions se dérouleront dans plusieurs villes françaises.
Les points de contestation
Les motifs de contestation sont nombreux, allant de la baisse de l’indemnisation du congé maladie et le passage à trois jours de carence en cas d’arrêt, au gel des salaires et aux suppressions de postes annoncées. « Nous, les enseignants, quand on est dans une classe, on ne peut pas échapper à certaines maladies, or on ne peut pas venir travailler malades. Ainsi, les collègues se sentent coupables d’être malades. », dénonce Guislaine David.
De plus, l’insatisfaction des enseignants est exacerbée par les propos de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a critiqué le travail des enseignants. Ces facteurs combinés font monter la colère dans les rangs des éducateurs, qui se mobilisent pour faire entendre leurs revendications.