Le Gorafi lance une cagnotte en ligne pour aider François Fillon à « mettre un peu d’argent de côté »
Suite aux récents propos de François Fillon quant à son inaptitude affirmée de "mettre de l'argent de côté", le site parodique Le Gorafi a choisi de mettre en place une cagnotte de "solidarité" pour le candidat à la présidentielle.
Ses propos auront étonné, choqué, amusé, voire dans certaines chaumières, ému et touché. Lundi, alors qu’il était questionné sur BFMTV et RMC quant à sa capacité à « mettre de l’argent de côté », le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a ainsi répondu par la négative.
Des propos ayant incité le site parodique Le Gorafi à réagir par la mise en place d’une cagnotte en ligne. Accessible sur Leetchi.com et intitulée « Solidarité avec François Fillon », ses auteurs évoquent avec ironie la situation financière supposément compliquée de l’ancien Premier ministre :
« Parce que nous refusons de rester bras croisés face à la détresse d’autrui et qu’il est de notre devoir d’agir quand cela est nécessaire, nous, Le Gorafi, lançons cette opération de la dernière chance, pour permettre à François Fillon et sa famille de vivre dans la dignité et d’espérer un avenir radieux. En contribuant, vous montrez que la solidarité n’est pas un vain mot et François saura vous remercier le jour venu. Merci pour lui ! »
Cagnotte parodique pour Fillon : les associations bénéficiaires
Et si, à l’heure où sont rédigées ces lignes (mardi après-midi), 1.164 participations ont permis d’atteindre le chiffre de près de 1.900 euros, Le Gorafi précise par le biais d’un astérisque que « les dons seront remis à de vraies associations. »
Il devrait principalement s’agir d’associations localisées dans la Sarthe, telles le Secours Populaire de la Sarthe, le Planning Familial du Mans ou encore l’Association Cénomane pour le don du sang qui ont d’ores et déjà été atteintes.
L' »erreur » du candidat à la présidentielle d’avoir promis
Sur le même plateau, François Fillon avait également été appelé à revenir sur sa promesse faite l’année dernière de se retirer à la course à la présidentielle en cas de mise en examen. Des termes qu’il regrette aujourd’hui : « Je ne pouvais pas imaginer à cet instant être victime d’une manipulation pareille. J’ai d’ailleurs commis une erreur, d’une certaine façon, en disant cela, parce que j’ai offert au pouvoir le moyen de m’éliminer de la compétition présidentielle, il suffisait de me mettre en examen ».