Gard : mis en examen à 15 ans pour le viol présumé d’une joggeuse
Vendredi, un adolescent de 15 ans a été interpellé dans le Gard puis mis en examen pour viol aggravé sur une joggeuse. Laquelle aura été frappée et menacée avant d'être violentée.
Les faits remontent au 1er mars dernier et s’étaient produits dans la commune de Vergèze, dans le Gard. En ce jour, une femme âgée de 33 ans alors en train de faire son jogging y avait été agressée et violée. La procureur de la République à Nîmes Laure Beccuau aura rappelé samedi que “la jeune femme avait été frappée sur le crâne avec une bouteille et menacée d’un couteau, avant d’être violée“.
Nos confrères du Parisien, qui rapportent l’information, indiquent que le principal suspect, un adolescent tout juste entré dans sa quinzième année, a été interpellé vendredi à Vergèze. Une intervention réalisée par la section de recherche de la gendarmerie et qui aura été rendue possible grâce aux témoignages de personnes ayant l’habitude de fréquenter le parcours de santé.
Viol d’une joggeuse à Vergèze : le jeune suspect en détention provisoire
Celles-ci auront révélé aux enquêteurs avoir remarqué des jeunes au comportement suspect sur les lieux des faits quelques jours auparavant. Les autorités confondront finalement l’auteur présumé du viol par son ADN : “Sur commission rogatoire, la section de recherche de la gendarmerie avait convoqué plusieurs jeunes susceptibles de répondre au signalement fait à la suite de l’agression pour un prélèvement d’ADN, c’est alors que le garçon s’est présenté avec son père”.
On apprend de même que l’adolescent n’était pas connu des services de police, et Mme Beccuau d’avoir ajouté que le jeune garçon a depuis été placé en détention provisoire. Le 31 mars, il sera présenté au juge des libertés où son sort se dessinera plus précisément.
L’adolescent n’explique pas son acte
Il nous est enfin relaté que l’adolescent est suivi par un psychologue pour hyperactivité, bien que jusqu’à ce mois de mars, il ne s’était vraisemblablement rendu coupable d’aucun fait notable de violence.
À la lecture de ses propos tenus en garde à vue, il apparaîtrait que le suspect ait agi sans réelle conscience de ce qu’il était en train de faire, en ayant ainsi déclaré “ne pas s’expliquer pourquoi il était passé à l’acte”.
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