Gard : 6 et 8 mois de sursis pour deux hommes qui avaient agressé des pompiers
Mardi, la cour d'appel de Nîmes a condamné deux hommes à six et huit mois de prison avec sursis pour avoir, le 19 juillet dernier, agressé des pompiers en intervention.
Les faits ayant été jugés cette semaine remontent au dimanche 19 juillet dernier au soir. Deux pompiers du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) de Nîmes (Gard) intervenaient alors dans la commune de Marguerittes, et plus précisément au Mas Pradon. Un chat se trouvait en mauvaise posture, entouré par une quinzaine de jeunes. À l’époque, l’un des pompiers impliqués dans l’intervention avait expliqué avoir donné l’ordre à un coéquipier de prendre le chat pour le protéger. Mais en se débattant, le félin était tombé, une chute ayant provoqué sa mort.
Des pompiers insultés et frappés dans le sauvetage d’un chat
Le même pompier avait raconté qu’après quoi, les jeunes avaient commencé par insulter les secours avant de s’en prendre physiquement à eux. Des coups avaient alors été donnés et des pierres lancées sur les soldats du feu. Ces derniers avaient ensuite déposé plainte auprès de la gendarmerie. Un premier jugement avait été rendu le 21 août 2020 par le tribunal correctionnel de Nîmes. Les prévenus y avaient alors été condamnés à six et huit mois de prison avec sursis. Un verdict estimé trop clément par le SDIS et le parquet de Nîmes, qui en avaient donc fait appel.
Les jeunes pensaient les secours responsables de la mort de l’animal
France 3 Occitanie, qui avait rapporté les faits et qui se fait aujourd’hui l’écho de la décision rendue mardi par la cour d’appel de Nîmes, indique que les deux prévenus ont écopé de six et huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire de deux ans. Ils devront également indemniser les victimes et ne plus entrer en contact avec elles. En première instance, l’avocat des accusés avait expliqué que les jeunes pensaient que les pompiers avaient causé la mort du chat. Depuis, ils ont reconnu les insultes et des jets de pierre tout en démentant les autres violences.