François Hollande est parti voir Jacques Chirac il y a peu
Le 29 mars dernier, le président de la République François Hollande a rendu visite à l'ancien exécutif Jacques Chirac à son domicile. On ignore cependant la teneur des échanges que les deux hommes ont pu avoir.
Aucun détail ne semble en avoir filtré. Dans les grandes lignes, il apparaît que François Hollande a rendu visite le 29 mars dernier à Jacques Chirac au domicile de ce dernier. Ce n’est toutefois pas là un mouvement isolé de l’actuel chef de l’État envers l’un de ses prédécesseurs.
Nos confrères du Parisien, qui rapportent l’information, ajoutent en effet que le 14 avril 2016, date à laquelle Laurence, la fille aînée de Jacques Chirac, s’est éteinte à l’âge de 58 ans des suites d’un malaise cardiaque, le président Hollande avait contacté Bernadette Chirac juste après avoir appris la nouvelle.
Jacques Chirac : la discrète visite de François Hollande
Les hommes partagent le point commun notable d’avoir tous deux occupé des responsabilités en Corrèze. Leur parcours politique a également de semblable une côte de confiance particulièrement faible à un certain moment de leur mandat. En décembre 1994, Jacques Chirac apparaissait ainsi à 14% d’intentions de vote dans le cadre de la présidentielle.
On supposait alors, sans prendre a priori de grands risques, que Lionel Jospin et Édouard Balladur termineraient devant lui au terme du scrutin. Au final, ce dernier se sera conclu avec l’élection du maire de Paris, une sorte de coup de théâtre que François Hollande souhaite possiblement vivre à titre personnel l’an prochain.
Présidentielle 2017 : un modèle à suivre ?
S’il se dit que l’ex-secrétaire du Parti socialiste a pu solliciter quelques conseils auprès de Jacques Chirac quant à la manière d’aborder la présidentielle de 2017, la maladie progressive, selon Jean-Louis Debré, de l’ancien maire de Paris aujourd’hui âgé de 83 ans pourrait avoir conduit à des échanges pas forcément profondément centrés sur la politique.
Les paroles prononcées par l’ancien chef de l’État auront, en tout cas, vraisemblablement été bues par celui dont on dit qu’il se serait inspiré du “non” de Jacques Chirac à la guerre en Irak, en 2003, pour faire récemment entendre la même intention sur le Tafta (traité de libre-échange transatlantique).