Fin de vie : la Convention citoyenne en faveur de meilleurs soins palliatifs
Le dimanche 5 mars, la Convention citoyenne s'est prononcée en majorité en faveur du développement des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie.
Dimanche dernier, les 184 participants de la Convention citoyenne se trouvaient au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris. Durant ce week-end, le septième où les membres du dispositif ont travaillé sur des mesures à mettre en œuvre concernant les personnes en fin de vie, c’est un quasi consensus qui a approuvé un développement de l’accompagnement.
67 propositions approuvées par la Convention citoyenne sur la fin de vie
En tout, 67 propositions ont été approuvées par la Convention citoyenne qui, dans une déclaration rapportée par franceinfo, souligne que “97% des votants ont estimé que le cadre actuel doit être amélioré, quelle que soit leur opinion sur l”aide active à mourir'”. Parmi les solutions appelées à être inscrites dans la loi, on trouve un “droit opposable à l’accompagnement à la fin de vie et aux soins palliatifs”, avec un budget qui devrait être débloqué sur la base du “quoi qu’il en coûte” précédemment martelé par le président Macron.
Des recherches à financer pour un meilleur allègement de la douleur
Les membres de la Convention citoyenne plaident également pour un financement de la recherche visant à alléger plus encore la douleur, ainsi que pour un développement de l’accompagnement des mourants par des psychologues.
Des conclusions à rendre dans moins d’un mois
La session de travail du 19 février avait été marquée par une adhésion à l’idée d’instaurer une “aide active à mourir”. En étant conscients que cette proposition ne sera peut-être pas retenue, les participants du dispositif démocratique soutiennent dans tous les cas une amélioration des soins palliatifs. Une prochaine session doit se tenir du 17 au 19 mars, et la réunion du 31 mars au 2 avril se conclura par la remise des conclusions de la Convention au gouvernement.