Fillette étranglée dans la Loire : la mère mise en examen
L'enquête rebondit dans l'affaire de cette petite fille de 10 ans étranglée à mort le mois dernier dans la Loire. Sa mère vient ainsi d'être mise en examen pour assassinat et écrouée.
Le samedi 26 août dernier à Feurs, commune de la Loire, une petite fille de 10 ans était étranglée à mort au domicile familial. Les soupçons s’étaient alors portés sur la mère de la victime, d’ailleurs hospitalisée d’office dans un établissement psychiatrique quelques heures seulement après les faits.
Une source judiciaire, dont la teneur de l’information est rapportée entre autres par Europe1, révèle que cette mère de famille de 52 ans a été mise en examen vendredi pour assassinat et écrouée. La quinquagénaire sera restée hospitalisée près de quatre semaines, avant de retrouver brièvement la liberté vendredi matin.
Suspectée d’avoir étranglée à mort sa fille, la mère écrouée
La femme a ensuite été présentée à la juge d’instruction en charge du dossier, et suite à la décision rendue par le juge des libertés et de la détention (JLD), a été placée en détention provisoire vendredi soir. Cette infirmière de formation mère de trois enfants (un garçon et deux filles) n’exerçait plus son activité professionnelle depuis de longs mois suite à un arrêt maladie.
Cette mère aurait possiblement donné la mort à sa fille pour l’empêcher de rendre visite à son père, actuellement en détention pour avoir violé sa première fille trisomique aujourd’hui âgée de 19 ans quand elle était mineure. Des abus pour lesquels il aura été condamné en janvier dernier par la cour d’assises de la Loire à dix ans de prison.
La peur de voir sa seconde fille également violée ?
L’homme, âgé de 60 ans, aurait exprimé l’intention de voir sa seconde fille. Il est supposé que la mère de cette dernière redoutait de nouveaux attouchements de la part de son ex-compagnon, jusqu’à éventuellement commettre elle-même l’irréparable auprès de sa fille. Il était en tout cas attendu que le juge aux affaires familiales délivre son avis sur la question de ce droit de visite en septembre.