Facebook : ils enivraient et violaient des mineures, la police aurait fermé les yeux
Sur Facebook, ils publiaient des photos et des vidéos de jeunes filles enivrées qu’ils violaient. La police au courant n’aurait rien fait.
En Nouvelle-Zélande, un scandale a éclaté dans la presse locale. Cette dernière avait constaté que de jeunes hommes publiaient sur Facebook des vidéos de jeunes femmes. RFI raconte que, depuis des années, les violeurs présumés faisaient boire les victimes qui étaient âgées de moins de 18 ans. Ensuite, ils les violaient et postaient des photos et des vidéos sur Facebook. La presse locale a interpellé la police qui a précisé qu’elle était au courant des agissements de ces jeunes hommes. Toutefois, elle n’aurait rien pu faire, car les victimes n’auraient pas porté plainte.
« Des vêtements qui appelaient au viol »
Le scandale a pris une ampleur très importante en Nouvelle-Zélande lorsque la presse locale a découvert que la police avait enregistré ces deux dernières années quatre plaintes. En 2011, une jeune fille de 13 ans avait révélé les circonstances dans lesquelles elle aurait été violée. Au commissariat, elle avait donc fait part de son périple, mais RFI explique que son témoignage n’avait pas été enregistré. Dans la presse locale, la victime a précisé que les policiers « disaient que je n’avais pas suffisamment de preuves parce que j’étais sortie avec des vêtements qui en gros appelaient au viol ».
Ouverture d’une enquête
Le chef de la police a été contacté et il a présenté ses excuses à la jeune fille en révélant qu’il y avait sans doute eu « un problème de communication ». Les victimes devraient être à nouveau entendues dans les prochains jours et la justice envisage des poursuites contre ces violeurs présumés. Toutefois, la presse locale a découvert que l’un des violeurs présumés était le fils d’un officier de police. De son côté, le ministre de la police en Nouvelle-Zélande a demandé l’ouverture d’une enquête.