Face à une hausse spectaculaire de sa facture énergétique, Cofigeo (William Saurin, Garbit, Zapetti) arrête 80% de sa production
Après l'entreprise Duralex c'est un autre poids lourd de l'industrie française qui va se mettre à l'arrêt. Explications.
Des produits expédiés dans près de 60 destinations dans le monde
William Saurin, Raynal et Roquelaure, Weight Watchers -WW-, Garbit, Zapetti (produits à base de tomates) ou encore Petitjean, le groupe Cofigeo possède des produits très connus des consommateurs Français. L’industriel propose ses marques propres et des marques de distributeurs (MDD). A ce jour, l’entreprise expédie ses produits dans près de 60 destinations dans le monde.
800 salariés en activité partielle
Pourtant, face à la crise énergétique, Cofigeo a placé les 800 salariés du groupe en activité partielle. En effet, devant les hausses du prix de l’énergie il n’est plus possible de tenir. Résultat : la direction a décidé d’arrêter la production de la moitié de ses sites en France, soit 80% de sa production.
De 4 à 40 millions d’euros par an !
Effectivement, la facture d’électricité est passée de 4 à 40 millions d’euros par an, une somme astronomique même pour une société comme celle-ci. Dans un communiqué de presse, le groupe poursuit : « Cette décision a pour objectif de faire face à la hausse spectaculaire de nos coûts d’énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats et recettes cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l’année« , précise Mathieu Thomazeau, le président qui a ajouté que ‘face à ces inflations, nous avons déjà réalisé de gros efforts de productivité et de sobriété énergétiques’.
Des coûts multipliés par 10 dès le début de l’année…
Pourtant, Cofigeo réalise un CA de 330 millions d’euros dont 90 % en France. Mais après avoir cherché comment réaliser des économies, la société a dû prendre cette lourde décision. Inutile de dire que le poids de ces augmentations d’énergie devrait se retrouver avec des prix en hausse en rayon.