Euro 2016 : Des drones pour assurer la sécurité des sites sensibles
La préfecture de police de Paris vient de lancer un appel d’offres afin de s’équiper de drones qui lui permettront de sécuriser l’Euro 2016.
Nous sommes à 45 jours du début de l’Euro 2016 de football qui, vous n’avez pas pu y échapper, ce déroulera en France. C’est en effet le 10 juin 2016 que sera donné le coup d’envoi du match d’ouverture de la compétition, France – Roumanie au Stade de France.
Une compétition qui sera placée sous le signe de la sécurité, à plus forte raison depuis les attaques du 13 novembre à Paris. Pour sécuriser les sites qui verront déferler des centaines de milliers de supporters, la préfecture de Police de Paris vient de lancer un appel d’offres afin de se doter de drones performants avec système de surveillance embarqué qui permettront d’appuyer les équipes au sol selon une information de l’AFP reprises par nos confrères de Begeek.fr.
Des drones pour sécuriser l’Euro 2016
L’appel d’offres coure jusqu’au 10 mai 2016, soit un mois avant le début de la compétition, le temps pour les fonctionnaires de maîtriser des drones plus performants que ceux qu’ils possèdent actuellement.
La préfecture de Paris possède en effet déjà des petits drones qu’elle a notamment utilisés pour sécuriser la Cop 21. Cette fois, les autorités aimeraient se doter d’appareils plus performants, capables d’être déployés en moins de 5 minutes. Le cahier des charges est plutôt strict puisque la police exige des drones capables de voler à une vitesse d’au moins 10 mètres par seconde en pilotage manuel et 5 mètres par seconde en mode automatique.
La Ligue des droits de l’homme proteste
Les appareils seront également équipés d’une caméra haute définition, d’une caméra de détection thermique et de 6 moteurs électriques puissants. Ils pourront voler à 100 mètres d’altitude de 100 mètres sans être audibles, et ce pendant des sessions de vol de 30 minutes. Le marché est estimé à près de 430.000 euros.
Un projet qui n’est pas sans inquiéter certaines associations et notamment la Ligue des droits de l’homme qui craint « une atteinte à la vie privée et à la liberté de circuler ».