Royaume-Uni : licenciée après avoir prétendu être malade pour assister à un match de l’Euro
Au Royaume-Uni, une femme a été licenciée par son employeur après que celui-ci l'a reconnue en tant que spectatrice d'un match de l'Euro. Le directeur la pensait pourtant en arrêt maladie.
Mercredi, au terme de la demi-finale de l’Euro 2020 ayant opposé l’Angleterre au Danemark, les coéquipiers de Christian Eriksen ne sont pas les seuls à avoir déchanté. Cette histoire est celle de Nina. Le site de Birmingham Live rapporte que cette femme de 37 ans assistait à la rencontre derrière des cages, celles que gardait le portier danois au moment du pénalty tiré par Harry Kane. L’évènement étant bien entendu filmé, il y avait une chance pour que Nina fasse le tour du monde, surtout que cette spectatrice est apparue en joie en voyant l’Angleterre mener au score.
Censée être en arrêt maladie, son patron la remarque lors d’un match de l’Euro
Le problème ici est que l’employeur de Nina se trouvait devant son téléviseur ce soir-là et qu’il regardait le même match. La directeur a cru reconnaître la trentenaire, ce qu’il a pu avoir peine à croire dans un premier temps car cette dernière avait invoqué un arrêt maladie. Comme il l’explique par la suite, il ne pouvait faire autrement que de licencier son employée dans la foulée : “C’est une période passionnante pour tout le monde en Angleterre et, si nous en avions eu la possibilité, nous aurions encouragé une présence à un match de football aussi important. Malheureusement, à cette occasion, notre employée a menti, prenant un jour de congé maladie pour assister au match de football le mercredi 7 juillet. Cela constituait une violation de son contrat de travail et nous n’avions donc pas d’autre choix que de prendre les mesures appropriées. En tant qu’entreprise, nous attachons de l’importance à l’honnêteté et à l’intégrité, et nous ne tolérons pas qu’un employé profite de nos politiques.”
“Je le referais sans hésiter”
Interrogée sur son licenciement, Nina n’a pas caché sa déception, en considérant toutefois que les joies vécues au stade n’ont pu lui faire regretter son choix : “C’est leur décision et la conséquence de ce que j’ai fait. Il y a un peu de regret, personne n’a envie de se faire virer, mais après aussi j’aurais détesté le regret de passer à côté [du match]. Je le referais sans hésiter”.