Étude : près d’un Français sur cinq se sent toujours ou souvent seuls
C'est aujourd'hui la 'Journée mondiale des solitudes'. Une enquête de l'IFOP, révèle que 19% des Française se sentaient toujours ou souvent seuls en 2022.
La solitude touche de plus en plus de jeunes
En ce lundi 23 janvier 2023, cette ‘journée mondiale des solitudes’ permet d’apporter un éclairage sur toutes les formes de solitudes, mais aussi de créer un grand élan de solidarité pour lutter contre ce fléau et enfin pouvoir ‘sortir de l’isolement’.
Une initiative soutenue par l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn
Née en 2018 grâce à l’association Astrée, la ‘journée mondiale des solitudes’ a été soutenue par l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Une étude réalisée dernièrement par IFOP montre que près d’un Français sur cinq se sent toujours ou souvent seuls et que cette solitude touche de plus en plus de jeunes.
Près d’un Français sur cinq se sent toujours ou souvent seuls
Le souci avec la solitude et l’isolement est qu’il induit un sentiment de honte : ‘trois quarts des gens n’en parlent pas car ils ont honte’. Christine Raimond, explique sur France 3 : « Tous les âges et tous les profils sont concernés. Il faut distinguer la solitude objective, lorsque les gens sont réellement isolés, et la solitude ressentie par des personnes qui se sentent seules malgré le fait qu’elles aient un entourage familial, des collègues de travail ou des proches autour d’elles« .
La solitude est plus répandue parmi les moins de 25 ans (28%) et décroit de façon linéaire avec l’âge (passant de 28% à seulement 9% chez les 75 ans et plus). Le sentiment de solitude est aussi plus répandu parmi les publics confrontés à des difficultés économiques : 32% des Français appartenant aux catégories pauvres y sont confrontés, contre 12% de ceux qui appartiennent aux ‘hauts revenus’.
La solitude touche toutes les tranches d’âges
N’oublions pas que la solitude touche toutes les tranches d’âges mais les jeunes semblent en souffrir un peu plus : « Il faut savoir que 28% des gens qui nous contactent sont des 18-24 ans. »Mais la solitude touche aussi tous les profils, toutes les classes sociales. Ça peut concerner aussi bien des cadres, des ouvriers… Certains ont des situations professionnelles élevées« , insiste Christine Raimond.
Il y a aussi la solitude positive
Depuis la pandémie, 17% des appels viennent de jeunes de moins de 25 ans note l’association ‘SOS Amitié’. Pourtant, nous avons tous besoin de solitude, ‘mais d’une solitude voulue’, positive, pour se reposer, réfléchir ou se ressourcer. Oui, la solitude n’est pas forcément négative…