Être une fille : plus de facilités en Suède, plus contraignant au Sri Lanka
L'ONG britannique Save The Children a récemment publié une étude dans laquelle on apprend notamment que la Suède est le pays le plus facile à vivre pour une fille.
Le mardi 11 octobre dernier s’est tenue la Journée internationale des droits de la fille. À cette occasion, l’ONG britannique Save the Children a publié une étude intitulée Every Last Girl portant sur les conditions de vie de la gente féminine au sein de 144 pays.
Plus spécifiquement, en fonction de cinq critères que sont le mariage précoce, l’éducation scolaire, la grossesse d’adolescentes, la mortalité maternelle et la proportion de femmes au Parlement, a été établi un classement indiquant dans quelles nations être une fille présente plus ou moins de facilités.
Condition de vie des filles : la France assez bien classée
Les dix premiers pays de cette liste sont, respectivement, la Suède, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, la Slovénie, le Portugal, la Suisse et l’Italie. Save the Children souligne que “tous les pays riches ne sont pas aussi performants qu’il le devraient”.
Et de mentionner ainsi le cas de l’Australie, vingt-et-unième au classement alors que le pays monarchique occupe, dans le même temps, le second rang à l’indice de développement humain (IDH) du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). La France est pour sa part positionnée à la dix-huitième place.
Députés : la parité hommes/femmes rarement atteinte
Quant aux territoires où il ne fait visiblement pas bon vivre dans le monde si l’on est une fille, on trouve, du moins pire au plus mauvais, les Maldives, l’Ukraine, la Moldavie, le Qatar, la Barbade, la Turquie, le Mexique, le Tadjikistan, la Jordanie, le Kirghizstan et, enfin, le Sri Lanka.
L’ONG indique au passage que la plupart des pays affichent des difficultés certaines à obtenir la parité parmi leurs députés, et ce quelle que puisse être la taille de leur économie. Le Rwanda présente par exemple la plus forte proportion de femmes députées avec un taux de 64%, bien loin devant les États-Unis et leur score de 19%.