États-Unis : ils portent plainte contre Porsche et obtiennent gain de cause
Des possesseurs de véhicule de la marque Porsche ont porté plainte contre le constructeur allemand pour les teintes éblouissantes de certains de ses habitacles. Ils ont finalement obtenu gain de cause, soit un bon pour s'acheter des lunettes de soleil.
S’attaquer à un prestigieux constructeur automobile peut se retourner contre soi si la plainte n’est pas suffisamment puissante pour faire ébranler le géant mis en cause. Ici, c’est l’entreprise Porsche qui est concernée, et pour un motif à laquelle elle n’a possiblement jamais été confrontée, du moins pas ces dernières années.
Des possesseurs américains de plusieurs véhicules de la marque commercialisés entre 2007 et 2016 lui ont ainsi reproché la teinte de plusieurs habitacles, à l’origine selon eux de fâcheux reflets. Le site Caradisiac.com souligne que ce sont les couleurs claires en particulier qui provoquent de tels éblouissements en temps ensoleillé.
Porsche : une plainte déposée aux États-Unis pour des teintes d’habitacle
Mis au courant du dépôt de plainte, le constructeur a, nous dit-on, d’abord cherché un dépôt de motion. Et sans que l’on sache précisément si Porsche s’estimait en position favorable ou non quant aux accusations émises, l’entreprise allemande semble en tout cas avoir considéré que les frais engendrés par la tenue d’un procès seraient disproportionnés en regard de l’affaire. Et d’avoir donc finalement conclu un accord avec les plaignants.
Un accord pour l’achat de lunettes de soleil
En quoi consiste cet arrangement ayant prévenu la présence des deux parties devant la justice ? Les propriétaires des Porsche ont obtenu du constructeur un bon allant de 50 à 175 dollars (de 43 à 150 euros environ) et censé leur permettre de s’offrir des lunettes de soleil.
Si cette histoire se termine avec des pertes assez minimes du côté de Porsche, on peut tout de même se demander si la plainte déposée n’était pas une manière de se “payer” un grand de l’industrie automobile mondiale. À ces propriétaires désormais de choisir soigneusement leurs lunettes de soleil, et ce pour s’éviter des dégâts visuels que des bons d’achat ne sauraient régler dans le cadre d’une éventuelle future nouvelle action en justice.