États-Unis : opéré après une crise cardiaque, il reçoit une facture de près de 165.000 dollars
Aux États-Unis, un homme opéré suite à un infarctus a bien failli en faire un nouveau après avoir reçu une facture d'environ 165.000 dollars. Un programme d'aide financière a toutefois été mis en place pour faire sensiblement baisser le montant à payer.
Cette histoire débute au printemps de l’année dernière à Austin, au Texas (États-Unis). Alors qu’il se lève de son lit, Drew est victime d’une crise cardiaque. Il prévient sa femme par SMS et est conduit dans un hôpital privé de la capitale.
Ce professeur demande à être renseigné sur la prise en charge des frais médicaux, mais on lui assure qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter, relate Le Parisien. Seulement, quelques mois après l’intervention chirurgicale, il reçoit un courriel stipulant qu’il doit près de 165.000 dollars (un peu plus de 141.000 euros) à l’hôpital où il a été opéré.
Couvert médicalement, mais insuffisamment pour régler la facture
La facture concerne une hospitalisation de quatre jours et la pose de quatre stents dans une artère obstruée. On nous précise que si Drew possède bien une couverture santé, elle apparaît toutefois insuffisante pour couvrir l’intégralité des frais. La raison : l’établissement qui l’a traité n’est pas inscrit sur le réseau couvert par son assurance santé.
Il lui reste alors 109.000 dollars à régler (93.000 euros environ), une somme encore démesurée pour cet homme à qui il faudrait en effet travailler deux ans pour la réunir.
Un programme d’aide financière finalement mis en place
Drew se rapproche de la radio publique NPR et de Kaiser Health News, un média spécialisé dans les questions de santé, et ce afin de partager son histoire. Au final, quand bien même la facture ne devrait pas être supprimée, son montant se veut désormais bien moins moindre qu’initialement.
Invoquant la mise en place d’un programme d’aide financière, l’hôpital privé d’Austin ne demande ainsi plus “que” 782 dollars (près de 670 euros) à Drew. Ce dernier a cependant estimé auprès du Washington Post qu’il n’aurait jamais dû recevoir cette facture pour commencer, et que celle-ci l’a stressé plus que de raison alors que son état post-opératoire requérait de la sérénité.