États-Unis : harcelé pour son homosexualité, un enfant de 9 ans met fin à ses jours
Jeudi dernier à Denver, aux États-Unis, un enfant de 9 ans s'est donné la mort. Il était harcelé à l'école après avoir ouvertement fait savoir qu'il était homosexuel.
Au cours de cet été, James, un petit garçon de 9 ans vivant à Denver (États-Unis), a fait une importante révélation à sa mère. Il lui a ainsi appris, non sans une certaine appréhension voire une appréhension certaine, qu’il était homosexuel.
Auprès du site KDVR, sa mère Leia explique le choc que cette nouvelle a représenté pour elle, mais aussi pour son fils :
“Il avait l’air si effrayé quand il m’a dit ça. […] Et je pensais qu’il se moquait de moi, alors j’ai regardé derrière, puisque je conduisais, et je l’ai vu complètement recroquevillé sur lui-même, tellement effrayé. Et je lui ai dit que je l’aimerai toujours. Il est allé à l’école en disant qu’il allait dire aux gens qu’il était homosexuel parce qu’il était fier de lui.”
À 9 ans, il fait son coming-out à l’école, des enfants lui conseillent de se suicider
Quatre jours plus tard, jeudi dernier, Leia retrouvait le corps inanimé de James, son fils s’étant vraisemblablement donné la mort :
“Il n’a fallu quatre jours d’école. Je peux imaginer ce qu’ils lui ont dit. Mon fils a dit à mon aînée que les enfants de l’école lui avaient conseillé de se suicider. Je suis juste triste qu’il ne soit pas venu me voir. Je suis tellement en colère qu’il se soit dit que c’était la chose à faire.”
Pour son premier jour, le garçonnet portait du vernis à ongles
James avait confié à sa mère qu’il préférait s’habiller en fille plutôt qu’en garçon. Le jour de la rentrée, il portait même du vernis à ongles. Son but dans la vie était de connaître la célébrité sur les réseaux sociaux et de devenir suffisamment riche pour acheter une nouvelle maison à sa famille.
Le 21 juin dernier, un garçon de 10 ans avait été retrouvé battu à mort dans l’État de Los Angeles. Il est apparu que les coups avaient été portés par sa propre mère et le compagnon de cette dernière, quelques semaines après que l’enfant avait révélé son homosexualité.