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États-Unis : autrice de “Comment tuer son mari”, elle est écrouée pour le meurtre de son époux

International > Justice > États-Unis
Par Gael Brulin,  publié le 14 juin 2022 à 16h30.

L'autrice américaine d'un essai appelé "Comment tuer son mari" a été écrouée pour le meurtre de son époux, retrouvé mort en juin 2018 après avoir reçu deux balles dans le cœur.

C’est une recette qui ne donnera vraisemblablement pas l’envie de la reproduire. Nancy Crampton Brophy, romancière de l’État américain de l’Oregon et notamment autrice de l’essai “Comment tuer son mari”, a été écrouée pour le meurtre de son époux. Le 25 mai dernier, soit il y a près de trois semaines, elle avait été reconnue coupable du meurtre de Daniel Brophy, retrouvé mort en juin 2018.

Son mari retrouvé mort, elle donne une autre interprétation des images de surveillance

Le site de Sud Ouest rapporte que lors de son procès, et alors que les images de surveillance la montraient près du corps de son mari, la prévenue avait démenti avoir attenté à la vie de ce dernier. Et d’ainsi affirmé qu’elle ne faisait que chercher de l’inspiration pour ses prochains ouvrages. La victime, alors âgée de 63 ans, avait été découverte avec deux balles dans le cœur par des élèves d’une école de cuisine. Le cadavre se trouvait sur le sol d’une salle de classe. En septembre 2018, l’épouse du sexagénaire avait été appréhendée, et se trouvait depuis en détention provisoire.

Peine de réclusion à perpétuité, libération possible dans 25 ans

Celle qui avait publié d’autres romans sentimentaux tels que “L’enfer au cœur” ou “Le mauvais mari” avait visiblement des problèmes financiers lorsque son mari a été tué. Depuis lundi, Nancy Crampton Brophy purge une peine de réclusion à perpétuité. Un juge d’un tribunal de l’Oregon a estimé que la condamnée ne pourra déposer une demande de libération conditionnelle qu’après 25 ans passés derrière les barreaux.

Le Récap
  • Son mari retrouvé mort, elle donne une autre interprétation des images de surveillance
  • Peine de réclusion à perpétuité, libération possible dans 25 ans
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