Essonne : jugé aux assises pour avoir tenté de tuer sa voisine à coups de couteau
Vendredi dans l'Essonne s'est ouvert le procès aux assises d'un homme de 45 ans poursuivi pour avoir tenté de tuer sa voisine à coups de couteau. Le verdict devrait être connu mardi.
Vendredi a débuté, devant la cour d’assises de l’Essonne, le procès d’un homme de 45 ans jugé pour “tentative de meurtre”. Il aurait ainsi essayé d’attenter à la vie d’une voisine à coups de couteau. Les faits ont beau remonter au 6 juillet 2017, la victime, 46 ans, a porté dans sa voix les blessures de l’époque. Citée par Le Parisien, Fabienne raconte comment tout a commencé : “Ce jour-là, j’étais en train de dormir, quand le téléphone a sonné vers 10 heures ou 10h30.” Il se trouve que c’est une voisine, Danielle, qui la sollicitait en urgence. Robert, son voisin de palier, l’avait appelée dix-huit fois en l’espace d’une heure.
Venue aider sa voisine harcelée, elle reçoit un coup de couteau
“Danielle me demandait de monter chez elle en urgence. Je lui ai dit d’appeler la police. Elle a insisté et ma fille de 10 ans est montée. Je l’ai suivie dans les escaliers.” Et de poursuivre : “Danielle était dans son appartement. Son fils parlait avec Robert. J’ai commencé à leur dire de rentrer. J’avais pas fini ma phrase que j’ai pris un premier coup de couteau dans le cou. Robert avait son sourire, avec des yeux pétillants. Il avait l’air fier de ce qu’il avait fait. J’ai senti un froid.” Un deuxième coup de couteau a suivi au niveau du cou. Alors que la fils de la voisine tentait de les séparer, Fabienne a réussi à se relever, et c’est en se retournant qu’elle a reçu le troisième coup.
Plus d’un litre de sang perdu à l’arrivée des secours
Le fils de la voisine s’est occupé de faire un point de compression sur le cou pour arrêter l’hémorragie, pendant que sa mère prévenait les secours. Quand ces derniers sont arrivés, la victime, encore consciente, avait déjà perdu plus d’un litre de sang et son pronostic vital était engagé. Après le récit de Fabienne, l’accusé a tenu ces propos à la barre : “Mon acte a eu beaucoup de conséquences. Mais si elle [NDLR : on ignore s’il parle de Danielle ou de Fabienne] s’était contentée d’appeler la police, elle n’aurait pas eu tous ces désagréments”. Le jugement doit être rendu mardi.