Essonne : 10 mois avec sursis pour avoir séquestré sa cousine qu’il voulait épouser
Plus tôt dans la semaine, le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes, dans l'Essonne, a condamné un homme à dix mois de prison avec sursis pour avoir séquestré sa cousine en novembre dernier. Le prévenu avait l'intention d'épouser la jeune femme.
Les faits remontent au mercredi 13 novembre 2019. Dans la matinée, une jeune femme a aperçu son cousin au pied de son immeuble. L’homme ne cessait de lui faire la cour depuis le début de l’été. À la nuit tombée, la jeune femme a été retrouvée errante sur le parking de l’aire Janvry, sur l’autoroute A10. Auprès des enquêteurs, elle a témoigné de ce que lui aurait fait subir son cousin entre-temps : “Il voulait m’épouser, je n’en avais pas l’intention”, a-t-elle résumé dans des propos rapportés par Actu Essonne.
Il la fait monter dans sa voiture et lui demande pourquoi elle ne l’aime pas
La jeune femme a expliqué que ce cousin s’était “installé chez son frère début juillet qui est un voisin. Nous avons sympathisé mais rien de plus. Et puis il s’est mis en tête de m’épouser. Je l’ai repoussé gentiment mais il s’est entêté jusqu’à devenir très insistant. Encore une fois, il m’attendait devant chez moi au volant de la voiture de son frère. Il m’a dit qu’il voulait me parler. J’ai accepté de monter”. L’homme lui a alors demandé de manière répétée pourquoi elle n’éprouvait pas d’amour à son égard.
Des excuses présentées lors de l’audience
Le cousin a roulé sur l’A10, vers Paris, après avoir empêché sa passagère de sortir et d’appeler sa mère par téléphone. Sur le chemin, il a tenté de la convaincre de l’épouser, en vain. Lors d’un arrêt pour faire le plein, la jeune femme a essayé d’appeler à l’aide, mais sans succès : “Aux toilettes j’ai demandé à une femme d’utiliser son téléphone pour appeler ma famille, mais elle a refusé”. Après plusieurs heure de séquestration, la victime a finalement été relâchée à quelques kilomètres de Paris. Retrouvé en Seine-Saint-Denis par la géolocalisation de son téléphone portable, l’homme a reconnu les faits devant le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes et présenté ses excuses. Sans casier judiciaire, il a été condamné à 10 mois de prison avec sursis, avec l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.