Elizabeth Olsen refuse de voir le streaming devenir la norme

Image d'illustration. Elizabeth OlsenMarvel / PR-ADN
Malgré le succès du streaming, Elizabeth Olsen continue de défendre la salle obscure comme lieu central de l’émotion collective.
Tl;dr
- Elizabeth Olsen défend ardemment le cinéma en salle, qu’elle considère comme une expérience collective irremplaçable, même à l’ère du streaming.
- Tout en reconnaissant les limites économiques du cinéma indépendant, elle refuse que le streaming devienne la norme pour ce type de films.
- Forte de sa notoriété acquise grâce à Marvel, elle utilise aujourd’hui cette liberté pour soutenir des projets plus personnels, sans renoncer à son attachement au grand écran.
L’attachement d’Elizabeth Olsen au cinéma en salle
Rares sont les comédiennes à conjuguer aussi aisément le succès planétaire et l’exigence du cinéma indépendant qu’Elizabeth Olsen. Connue du grand public pour son interprétation de la Scarlet Witch dans l’univers Marvel, elle s’impose pourtant, loin des blockbusters, comme l’une des voix les plus engagées pour défendre l’expérience collective de la salle obscure. Au fil des années, l’Américaine a glissé entre deux superproductions des projets plus confidentiels tels que Ingrid Goes West, Wind River ou encore His Three Daughters. Chacun de ces films partage un point commun : avoir été pensé avant tout pour une projection sur grand écran, un choix pleinement assumé par l’actrice.
Un engagement réfléchi envers le grand écran
Invitée par InStyle à partager sa vision du métier, Elizabeth Olsen détaille ce qui guide désormais ses choix artistiques. Pour elle, rien ne remplace ce moment où « les gens se rassemblent pour vibrer ensemble dans un même espace », rappelant que cette dimension communautaire constitue, à ses yeux, le cœur vibrant du cinéma — une énergie qu’elle compare volontiers à celle ressentie lors d’un événement sportif. Toutefois, réaliste quant aux contraintes économiques pesant sur les films indépendants, elle admet parfois accepter qu’une œuvre ne voie le jour qu’en streaming. Mais là encore, jamais elle ne souhaite que ce soit une finalité : « Si un film indépendant ne trouve preneur qu’en streaming, tant pis. Mais je refuse que cela devienne la norme absolue. »
Entre tremplin artistique et sécurité financière
Impossible d’évoquer la trajectoire d’Elizabeth Olsen sans mentionner son rôle iconique au sein du Marvel Cinematic Universe (MCU). L’actrice ne cache pas son plaisir à évoluer dans cet univers foisonnant : « C’est ridicule mais tellement joyeux. On joue comme des enfants qui font semblant de voler ou de lancer des sorts… J’ai eu la chance d’y revenir régulièrement depuis dix ans ; à chaque pause, elle me manque déjà ». Si le destin de Wanda Maximoff demeure incertain après Doctor Strange in the Multiverse of Madness, l’actrice américaine confie qu’elle saisirait sans hésiter l’opportunité d’enfiler à nouveau le costume.
Mais derrière cette exubérance se cache une stratégie claire : grâce à la notoriété et la sérénité financière acquises avec Marvel, Olsen peut privilégier des productions plus personnelles. Elle le concède volontiers : « Cela m’offre une liberté de choix précieuse et me permet de soutenir des films qui n’existeraient pas sans cela. »
Bientôt sur tous les écrans ?
L’avenir réserve déjà deux nouveaux projets prometteurs à l’actrice avec les sorties attendues d’Eternity et Panic Carefully. Qu’il s’agisse d’un retour dans l’arène Marvel ou non, une chose semble acquise : pour Elizabeth Olsen, la vraie magie reste celle de la salle partagée — là où elle espère toujours retrouver son public.