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Égypte : 2 ans ferme pour une militante qui avait dénoncé le harcèlement sexuel dans son pays

International > Justice > Égypte > Harcèlement
Par Gael Brulin,  publié le 31 décembre 2018 à 10h05.

Amal Fathi, militante pour les droits humains qui, en mai dernier, avait été arrêtée après avoir dénoncé le harcèlement sexuel en Égypte et l'inaction du gouvernement face à ce fléau, vient d'être condamnée à deux ans de prison ferme par la justice de son pays.

Dimanche en Égypte, Amal Fathi a été condamnée à deux ans de prison ferme pour “diffusion de fausses informations”. Cette femme de 34 ans, militant en faveur des droits humains, avait été arrêtée en mai dernier suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux où elle dénonçait le harcèlement sexuel en Égypte et l’inaction du gouvernement face à ce fléau.

Amal avait alors été placée en détention, avant d’être condamnée une première fois en septembre à deux ans d’emprisonnement avec sursis. Un verdict, rappelle 20 Minutes, dont la trentenaire avait fait appel.

Sursis retiré pour Amal Fathi, militante des droits humains condamnée en Égypte

Outre le retrait de son sursis dans le jugement rendu dimanche, Amal Fathi a également écopé d’une amende de 10.000 livres égyptiennes, soit un peu moins de 500 euros.

Il est également à noter que cette militante avait été temporairement libérée jeudi dans le cadre d’un autre dossier, où le parquet de la Sécurité d’État l’accusait d'”appartenance à un groupe terroriste” et de “diffusion de fausses informations”.

Son mari dirige la Commission égyptienne des droits et libertés

Si la médiatisation de son arrestation au mois de mai avait permis de mettre en lumière une militante jusqu’ici assez méconnue du grand public, le mari d’Amal Fathi jouissait quant à lui déjà d’une certaine notoriété. Activiste des droits de l’Homme, M. Lotfy, qui possède les nationalités suisse et égyptienne, est ainsi à la tête de la Commission égyptienne des droits et libertés. Une commission qui travaille notamment sur les cas de disparition forcée.

Le gouvernement égyptien est régulièrement accusé par des ONG locales et internationales de se cacher derrière la lutte contre le terrorisme pour faire taire les voix dissidentes.

Le Récap
  • Sursis retiré pour Amal Fathi, militante des droits humains condamnée en Égypte
  • Son mari dirige la Commission égyptienne des droits et libertés
En savoir plus
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