Ebola : retour en Sierra Leone, 1.000 personnes en quarantaine
Un millier d'habitants de Sierra Leone ont été placés en quarantaine pour une durée de trois semaines, et ce en raison d'une réapparition du virus Ebola.
Alors qu’il y a quelques jours à peine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait la fin de la transmission du virus Ebola au Liberia, on apprend que celui-ci est réapparu en Sierra Leone avec le cas d’une vendeuse de 67 ans décédée le 28 août dernier.
Et après que des tests sur son corps aient confirmé une mort provoquée par Ebola, les autorités locales ont décidé de mettre en quarantaine les habitants du village de Sella Kafta (nord du pays), ce qui représente une mise à l’écart d’un millier de personnes : “Plus de 970 personnes sont en quarantaine, sous observation, en raison d’informations selon lesquelles elles auraient été en contact avec la femme décédée.”
Sierra Leone : mise en quarantaine d’un village après la mort d’une nouvelle victime d’Ebola
Nos confrères du Monde nous informent que la province de Kambia, renfermant notamment le village de Sella Kafta, est actuellement “en état d’alerte” de manière à empêcher toute propagation du virus. Ce nouveau cas n’est pas loin de représenter une surprise pour la Sierra Leone, laquelle s’attendait vraisemblablement à une fin prochaine de l’épidémie. Le pays n’avait en effet pas enregistré de nouveau malade après la sortie d’hôpital, le 24 août dernier, de la dernière victime d’Ebola connue (et guérie).
Au moins 11.300 décès causés par l’épidémie
Il apparaîtrait, sur la base de témoignages d’habitants et de sources indépendantes, que la vendeuse s’étant éteinte le 28 août n’avait pas fait de voyage en Guinée ni au Liberia, soient deux des principaux foyers de l’épidémie (99% des victimes) avant que le Liberia ne soit récemment exclu de cette liste. L’épidémie d’Ebola, qui a cours depuis décembre 2013 en Afrique de l’Ouest après avoir être partie du sud de la Guinée, a causé la mort d’au moins 11.300 personnes pour environ 28.000 cas observés. Il s’agit là de la plus grave épidémie d’Ebola depuis la découverte du virus en 1976.