Ebola : le patient admis en Suède n’en souffrait finalement pas
Le patient admis vendredi matin dans un hôpital de Suède et pour lequel on redoutait un cas d'Ebola ne souffre finalement pas de cette fièvre. C'est ce que viennent ainsi de communiquer les autorités sanitaires locales sur la base des résultats d'analyses obtenus.
Il aurait pu s’agir d’un cas de fièvre Ebola, avec des symptômes qui semblaient ainsi aller dans ce sens. Vendredi matin en Suède, un homme a été admis à l’hôpital d’Enköping avant d’être rapidement placé à l’isolement dans un autre établissement, plus précisément dans un service spécialisé dans les maladies infectieuses.
Cet homme, résidant suédois, revenait d’un voyage de trois semaines au Burundi, pays voisin de la République démocratique du Congo subissant actuellement un retour d’Ebola après l’épidémie mortelle du premier semestre 2018.
Fausse alerte à Ebola en Suède : le patient revenait d’un voyage au Burundi
Mais dans la même journée, rapporte en français Paris Match, les autorités de santé d’Uppsala (est) ont diffusé un communiqué assurant que le patient admis plus tôt n’avait pas contracté le virus Ebola : “Le jeune homme […] qui s’est présenté avec des symptômes comprenant notamment du sang dans les selles et les vomissements ne souffre pas d’Ebola. C’est ce que montre le résultat des analyses”.
Mikael Kohler, responsable médical de la région, a souligné que le patient n’avait visiblement pas traversé une zone contaminée durant son séjour au Burundi. Les autorités de santé ne devaient en tout cas pas prendre le moindre risque dans sa prise en charge : “En cas de soupçons d’Ebola, il est nécessaire de traiter tous les cas suspects comme s’ils étaient confirmés, jusqu’à ce que les résultats montrent le contraire”.
Un état de santé s’étant depuis amélioré
De quoi souffre alors ce patient, dont l’état de santé s’est amélioré depuis l’apparition des premiers symptômes ? Les autorités sanitaires n’ont pas délivré cette information, tout en excluant la fièvre jaune, la dengue, les fièvres de Marburg ou de vallée du Rift comme possibles causes.
Le communiqué indique d’ailleurs que les analyses n’ont pas encore délivré toutes les conclusions attendues : “Nous attendons maintenant le résultat des analyses pour d’autres maladies”.