« Dry January » : d’habitude, où boit-on le plus et le moins en France ?
Pour la quatrième année de suite, la France s'essuie au "Dry January", défi consistant à réduire au maximum sa consommation d'alcool sur un mois. Mais en temps normal, dans quelles communes boit-on le plus et le moins ?
Parmi les défis popularisés par la toile et les réseaux sociaux, celui-ci ne fait clairement pas insulte à l’intelligence car invitant ses participants à œuvrer pour une meilleure santé. Le « Dry January », que l’on peut littéralement traduire par « Janvier Sec », consiste ainsi à ne pas boire une seule goute d’alcool du 1er au 31 janvier. Cette année, la France est entrée dans la quatrième édition de la campagne.
« Dry January » 2023 : 10% de la population française serait partante
Nos confrères de Ouest-France proposent de dresser un bilan temporaire à mi-parcours du défi. On nous précise qu’aucune donnée n’est encore disponible sur la campagne de ce mois de janvier, cependant, l’association Addictions France considère que « 60 % de la population […] a connaissance [du défi] et environ 10 % déclarent vouloir le relever ».
Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, les régions les plus portées sur la boisson
En 2020, Santé publique France avait révélé qu’au niveau de la consommation quotidienne d’alcool chez les 18-75 ans en France métropolitaine pour l’année 2017, l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France affichaient des taux supérieurs à la moyenne nationale. Des régions où, respectivement, 12,6, 12,3 et 11,5% des adultes buvaient quotidiennement de l’alcool.
Consommation : l’Hexagone 6e au sein de l’OCDE
Il y a deux ans, on nous informait aussi qu’en dépit d’une sensible diminution de la consommation d’alcool depuis les années 1960, la France demeurait « parmi les pays les plus consommateurs d’alcool au monde, se situant au sixième rang parmi les 34 pays de l’OCDE ». L’an passé, nous avions rapporté que selon une étude de l’université du Sussex, une large majorité de participants au « Dry January » dormaient mieux, économisaient de l’argent et géraient mieux leur consommation d’alcool.