« Dry January » : Êtes-vous prêt pour le mois sans alcool ?
Il va falloir tenir un mois sans boire une goutte d’alcool, et ce, dès ce samedi 1er janvier 2022. Le défi vous tente ?
Commencer 2022 par ce premier challenge : le « Dry January ». L’opération est lancée en France pour la troisième année consécutive et fonctionne sur un principe très très simple : ne pas boire une goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier.
Nous n’avons pas d’aide gouvernementale
Pour la vice-présidente de la fédération d’associations France Assos Santé, Claude Rambaud, la France devrait soutenir ce projet : « On n’a pas d’aide gouvernementale et on est toujours sans moyens« , s’étonne-t-elle auprès de l’AFP. La juriste défend le « Dry January » car cela fait prendre certaines décisions positives, et l’effet de groupe motive les candidats : « Beaucoup de gens qui font cette pause continuent ensuite à moins consommer d’alcool. Ça lance un élan« , avance Claude Rambaud. Plusieurs associations reprochent à l’Etat de céder aux lobbies de l’alcool.
La campagne ne se veut pas du tout moralisatrice
Claude Rambaud le rappelle, cette campagne n’est pas là pour faire la morale, mais pour aller vers plus de santé avec une consommation d’alcool maîtrisée : « L’idée, c’est d’essayer de faire cette pause, mais la campagne ne se veut pas du tout moralisatrice : chacun peut essayer de mesurer son rapport à l’alcool pendant ce mois-là« .
En janvier, j’arrête de boire !
Dans tous les cas, si le « Dry January » ne nous fait pas arrêter l’alcool, il nous permet de faire le bilan, ce qui constitue un premier pas positif. En 2020, la France était 6e sur les 34 pays de l’OCDE les plus consommateurs d’alcool, un triste classement qu’il faudrait inverser au plus vite.
Le cancer du foie troisième cause de décès par cancer dans le monde
Le cancer du foie est la troisième cause de décès par cancer dans le monde. A l’origine de cette maladie, la consommation excessive et chronique d’alcool reste la cause numéro 1. Le carcinome hépatocellulaire (cancer du foie) est extrêmement meurtrier. La survie à 5 ans est estimée entre 15 et 20%.