Donald Trump ne décolère pas après une perquisition au bureau de son avocat
D'après les médias, des documents liés à l'affaire Stormy Daniels, l'ex-actrice X affirmant avoir eu une liaison avec l'actuel président.
Lundi, les agents du FBI ont perquisitionné à New York les bureaux de l’avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen. Ils y auraient, selon le Washington Post, saisi des documents relatifs aux 130.000 dollars versés il y a deux ans par l’avocat à l’actrice porno Stormy Daniels, qui affirme avoir eu une liaison avec Donald Trump en 2006.
À l’issue d’une réunion à la Maison Blanche, le président n’a pas manqué de clamer son mécontentement.
Trump : “C’est une honte !”
“C’est une honte! C’est une véritable honte! C’est une attaque contre notre pays”, a lancé le président alors qu’il se trouvait en présence de dirigeants militaires réunis pour évoquer le dossier syrien.
Pres. Trump calls raid on his personal lawyer's home and offices 'a disgrace.' "It's an attack on our country in a true sense." https://t.co/KuohzKgYdZ pic.twitter.com/OmGqB6WqYX
— ABC News Politics (@ABCPolitics) April 9, 2018
Et il a ajouté : “Nous parlons de Syrie, nous parlons de choses sérieuses, et j’ai cette chasse aux sorcières (…) qui dure plus de 12 mois, vous pouvez même dire qu’elle a commencé le jour où j’ai été nommé”.
Cohen : une perquisition “inappropriée et inutile”
L’avocat a pour sa part fustigé “la saisie inutile de communications confidentielles avocat-client”, demandée par un juge qui avait soit dit en passant été nommé par le président. D’un côté, il avait reconnu en janvier dernier avoir remis la somme personnelle de 130.000 dollars à celle qui s’appelle en réalité Stephanie Clifford, dans le cadre d’un accord de confidentialité.
De l’autre, Donald Trump assurait ne rien savoir d’un tel versement. Stormy Daniels a depuis porté plainte en vue de faire invalider cet accord, jugeant qu’il était caduc étant donné que le président n’y avait pas opposé sa signature.