Donald Trump change de stratégie et met de l’eau dans son vin
Donald Trump a changé de costume. Il est passé de celui du candidat agressif et intransigeant pour endosser celui, plus consensuel, de président, quitte à revenir sur certaines de ses promesses.
Y aurait-il deux Donald Trump ou le milliardaire, désormais élu, est davantage à l’écoute de ses conseillers ? La question se pose effectivement face au changement de ton radical qu’à adopté le nouveau président élu des Etats-Unis. Dès le résultat connu, Donald Trump a effectivement radicalement changé de discours, quitte désormais à revenir sur certaines promesses fortes de sa campagne haute en couleurs.
Donald Trump ne supprimera pas l’Obamacare
Durant sa campagne, le milliardaire avait attaqué sans relâche la principale loi passée par Barack Obama durant son second mandat, l’Affordable Care Act (surnommé Obamacare par de nombreux médias). Hier, le nouveau président élu a accordé sa première interview, après les élections, à nos confrères du « Wall Street Journal » et, surprise, est revenu sur sa promesse de retirer la loi de protection santé mise en place par Obama.
Donald Trump a ainsi assuré qu’il entendait modifier certes l’Obamacare mais il en conserverait plusieurs dispositions dont deux majeures. Ainsi, « l’interdiction de refuser la couverture sociale à un assuré » car atteint d’une maladie spécifique ainsi que la « disposition qui permet aux parents de fournir des années de couverture supplémentaire pour leurs enfants sur leurs polices d’assurance » seraient notamment conservées. Même si le milliardaire assure que cette loi est complexe et onéreuse, il avoue apprécier ces deux dispositions particulières. Durant l’interview, Donald Trump confesse cependant que sa rencontre avec Barack Obama n’était pas étrangère à son changement d’opinion sur la loi santé. Le milliardaire a ainsi confié aux journalistes : « Je lui ai dit que j’étudierai ses suggestions et, par respect, je le ferai ».
Donald Trump pas revanchard envers Hillary Clinton
Extrêmement agressif envers sa concurrente durant toute la campagne, Donald Trump n’hésitait pas à qualifier l’ancienne première dame de corrompue, de menteuse tout en assurant qu’élu il nommerait un procureur pour mettre à jour les malversations d’Hillary Clinton, son mari et sa fondation. Le candidat garantissait qu’avec les agissements de la famille Clinton, il y aurait suffisamment pour la mettre en prison et qu’il ferait tout pour qu’elle y aille.
Interrogé par les journalistes sur sa promesse de placer Hillary Clinton derrière les barreaux, le nouveau président élu reste évasif et remet à plus tard ce sujet assurant que ce n’était pas l’une de ses priorités et qu’il préférait se focaliser avant tout sur d’autres sujets.