Doit-on dire un miroir « sans tain » ou « sans teint » ?
Que l'on doive parler d'un miroir "sans tain" ou "sans teint", dans tous les cas, il manquera quelque chose.
À l’oreille, on comprend souvent rapidement de quoi il est question. Quand on parle d’un miroir « sans tain » ou « sans teint », il est ainsi question d’une surface dont un côté permet de voir à travers, au contraire de l’autre. Mais s’il est demandé de rédiger l’expression, une hésitation pourra se pointer. Nos confrères de Futura donnent non seulement la réponse, mais expliquent de plus le principe de ce type de miroir.
Miroir sans tain : mais qu’est-ce que le tain ?
Il convient ainsi de dire, et surtout d’écrire, miroir sans tain. Un objet que l’on rencontre souvent dans des environnements policiers, et qui permet à une partie située derrière ce miroir d’assister à ce qui se passe de l’autre côté sans être vue par les occupants en face de soi. Mais qu’est-ce que le tain ? Il s’agit en fait d’un « amalgame d’étain et de plomb » que l’on met « à l’arrière d’une couche de verre fortement réfléchissante ».
Une condition pour une efficacité optimale
La présence seule d’un miroir sans tain n’assure pas de sa totale efficacité. En effet, il faut non seulement que les personnes ne souhaitant pas être vues se situent derrière la couche d’argent, mais aussi que la pièce dans laquelle elles se trouvent soit particulièrement sombre, à l’inverse de l’autre pièce devant être plus éclairée.
Comment en confectionner un ?
Une manière relativement simple de se constituer un miroir sans tain est de pulvériser une solution de sel d’argent sur la face d’une vitre, avant de provoquer une réaction à l’aide d’un autre produit qui devrait former une fine couche d’argent métallique.