Djihadisme en Libye : une “menace directe ” pour l’Europe d’après Manuel Valls
À l'occasion d'un congrès tenu à Madrid, Manuel Valls a qualifié de "menace directe" pour l'Europe le djihadisme installé en Libye.
Alors que la Libye vient de demander à l’ONU une levée de l’embargo lui étant imposé sur les armes afin de combattre les djihadistes du pays, la France estime sérieuse cette menace terroriste installée près des frontières de l’Europe.
En déplacement à Madrid dans le cadre d’un congrès de sociaux-démocrates, le Premier ministre Manuel Valls a ainsi exprimé son inquiétude sur “la menace directe que fait peser sur notre sécurité la création sous nos yeux et non loin de nos frontières, d’un nouveau repaire pour le djihadisme terroriste”.
Menace djihadiste libyenne : quelque 3 000 individus surveillés en France
Le chef du gouvernement, cité par MYTF1News, a évoqué un “effort de défense” nécessaire dans le lutte d’un “terrorisme djihadiste […] installé dans nos sociétés occidentales“. Tout en prenant pour exemple les attentats ayant successivement frappé, cette année, la France et le Danemark, Manuel Valls a indiqué que les services français procèdent à la surveillance d’environ 3 000 profils suspectés de se radicaliser.
Lutte contre le terrorisme : Valls appelle à la mobilisation
Le Premier ministre a également convié les députés présents à se mobiliser “autour de leurs valeurs” et à ne pas se soumettre au “chantage de la terreur”. Il a de même appelé à un renforcement des moyens de lutte contre le terrorisme et à la mise en place de mesures visant à garantir une plus grande sécurité des frontières. Celles-ci se traduiraient notamment par la création d’un fichier commun des passagers aériens ainsi que par des contrôles aux abords de l’espace Schengen.