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Une discothèque tunisienne contrainte à la fermeture après le remix d’un appel à la prière

International > Tunisie > Religion
Par Jérôme,  publié le 4 avril 2017 à 13h35, modifié le 4 avril 2017 à 14h03.

Un DJ anglais est à l'origine de la fermeture temporaire de l'établissement, le gérant du club a quant à lui été placé en détention provisoire.

Lundi, une boîte de nuit située dans la région d’Hammamet a été fermée jusqu’à nouvel ordre. A l’occasion d’un festival entre autres animé par des artistes étrangers, un DJ de nationalité anglaise a diffusé un remix d’un appel à la prière.

Une captation vidéo a été très partagée, et le le gouverneur de Nabeul, Mnaouar Ouertani a expliqué lundi : “Après confirmation des faits, nous avons décidé la fermeture de cette boîte de nuit”.

Une enquête est ouverte

Si le Dj anglais s’est excusé sur les réseaux sociaux, le gérant de l’établissement a été placé en détention provisoire “pour atteinte aux bonnes moeurs et outrage publique à la pudeur”. M. Ouertani a en outre indiqué : “Nous ne permettons pas l’atteinte aux sentiments religieux et au sacré”.

Chers amis, Nous tenons, tout d'abord, à remercier toutes les personnes qui nous ont fait honneur par leur présence….

Publié par Orbit Festival sur lundi 3 avril 2017

Quant au ministère des Affaires religieuses, il a dénoncé “des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux”. “Se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable”, est-il encore écrit dans le communiqué officiel.

Les organisateurs du festival présentent leurs excuses

De leur côté, les organisateurs de l’Orbit Festival indiquent avoir voulu “donner l’image d’un pays amoureux de la vie, de la joie mais aussi un pays où il fait bon vivre et sans aucun danger terroriste”. Et rappelent qu’“Il est injuste que 20 sec de musique salissent tout un événement de 2 jours et préparé pendant de longs mois”. 

Enfin, ils assurent : “Loin de nous l’idée de salir l’image de l’ISLAM, qui reste une religion de Paix et de Pardon”.

Le Récap
  • Une enquête est ouverte
  • Les organisateurs du festival présentent leurs excuses
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