Dijon : interpellation d’une femme armée et voilée dans le centre-ville
Vendredi après-midi, une jeune femme armée et voilée a été interpellée dans le centre-ville de Dijon. Elle n'aurait toutefois agressé personne, aussi bien verbalement que physiquement.
Les faits en question se sont déroulés vendredi après-midi dans le centre-ville de Dijon. Une femme âgée d’une vingtaine d’années y a été interpellée alors qu’elle était en possession d’une arme blanche et le visage couvert avec un voile, un bonnet et une écharpe.
Cette personne, nous rapporte le site de France Bleu, a d’abord été verbalisée en raison de la dissimulation de son visage. Rappelons en effet que la loi du 11 octobre 2010 stipule que “nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage”. La jeune femme, qui n’était alors pas armée, a donc vraisemblablement dû se contraindre à régler “l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe”.
Verbalisée pour son voile, elle revient dans la rue armée
Une demi-heure plus tard, cette femme est réapparue dans la rue, mais cette fois-ci munie d’un couteau à la provenance inconnue. Avec cette arme blanche, elle est rentrée dans plusieurs commerces mais sans toutefois à témoigner la moindre violence verbale ou physique.
Et si la jeune femme, par ailleurs toujours voilée, aurait également déambulé près d’une cathédrale, le curé de la paroisse et le sacristain ont indiqué ne pas en avoir le souvenir.
Interpellée dans une parfumerie
Alors que des passants l’avaient finalement signalée aux forces de l’ordre, la femme a été interpellée dans une parfumerie où elle venait de faire quelque pas. Placée en garde à vue, les enquêteurs lancés sur l’affaire tentent de dresser son profil psychologique ainsi que la ou les raisons l’ayant conduite à arborer un couteau dans l’espace public.
Étant donné que, lors de son interpellation, elle n’avait pas quitté le voile pour lequel elle avait été verbalisée plusieurs dizaines de minutes plus tôt, on peut émettre l’hypothèse que la jeune femme ait voulu se venger des policiers lui ayant signalé son infraction.