Dieppe : après la mort de sa jument, une femme condamnée pour dénonciation de crimes imaginaires
Vendredi dernier, le tribunal correctionnel de Dieppe a condamné une femme de 20 ans pour "dénonciation de crimes imaginaires" et "mauvais traitements". En début de mois, la mise en cause avait porté plainte après la mort de sa jument.
Jugés en fin de semaine dernière, les faits, du moins ceux connus, semblent trouver leur origine en début de mois. Le dimanche 6 juin dernier, une femme de 20 ans, propriétaire de chevaux entre Grèges et Martin-Église (Seine-Maritime), avait porté plainte suite à la mort de sa jument dans un champ. L’équidé présentait des marques de mutilations, une mort d’apparence similaire à d’autres observées dans plusieurs autres régions de France.
Elle porte plainte après la mort de sa jument et finit par avouer avoir menti
L’enquête conduite par les gendarmes avait fragilisé la position de la plaignante, avec des incohérences ainsi relevées dan son récit. Interrogée, la jeune femme avait fini par reconnaître avoir menti aux autorités. Vendredi dernier, rapportent Les Informations Dieppoises, elle était jugée en son absence par le tribunal correctionnel de Dieppe pour “dénonciation de crimes imaginaires” et “mauvais traitements”.
Une médiatisation volontaire sur une fausse histoire
Les magistrats ont fait entendre que la prévenue s’était volontairement mise en avant dans cette affaire, en répondant ainsi aux nombreuses sollicitations des médias sur la question des mutilations de chevaux alors que son histoire était fausse. Reconnue donc coupable d’avoir elle-même infligé des souffrance à son animal, la jeune femme a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis. Il lui est de même interdit de détenir un animal et ce pour une durée de trois ans. Enfin, il lui faudra verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la fondation Brigitte Bardot, partie civile au procès, et payer deux contraventions d’un montant total de 300 euros.