Deux super-terres qui pourraient abriter la vie ont été détectées près du Système solaire
Deux super-terres qui pourraient abriter la vie ont été détectées près du Système solaire. Le télescope spatial James Webb va devoir s'y pencher.
Le télescope spatial Tess, lancé en avril 2018, a permis récemment à des astronomes de découvrir deux nouvelles super-terres proches de la Terre, orbitant autour d’une étoile naine rouge. Toutes deux évoluent dans la limite intérieure de la zone d’habitabilité, ce qui en fait des candidates idéales pour la recherche d’une atmosphère par le télescope dont on ne cesse de parler, James Webb, et qui sait, peut-être qu’elles pourraient abriter la vie.
Deux super-terres qui pourraient abriter la vie ont été détectées près du Système solaire
Tess est un télescope très actif depuis le démarrage de sa mission, on lui doit pas moins de 330 confirmations de nouvelles planètes et des milliers de candidates. Tess continue de chercher des planètes rocheuses ayant une masse proche de celle de la Terre, des planètes que l’on appelle super-terres.
Tout récemment, deux super-terres très intéressantes ont donc été découvertes. Celles-ci évoluent autour de l’étoile naine rouge de type M nommée TOI-2095 et située à 42 parsecs de la Terre, soit 137 années-lumière. TOI-2095b et TOI-2095c ont un rayon proche de celui de notre planète bleue pour une masse de 4,1 et 7,4 fois celles de la Terre, respectivement. Ces informations demandent cependant à être confirmées. Plus intéressant encore est le fait qu’elles se situent dans le bord intérieur de la zone d’habitabilité, autrement dit dans la distance qui, selon les experts, permettrait la présence d’eau liquide et donc, la vie.
Le télescope spatial James Webb va devoir s’y pencher
Mais tout cela dépend d’une chose et d’une seule, l’atmosphère de ces planètes. Si celle-ci est similaire à Vénus, ces mondes ne peuvent abriter la vie. Et si les rayonnements de l’étoile les ont détruites, impossible aussi d’abriter la vie. C’est pour ces raisons et toutes ces questions sans réponse que le télescope spatial James Webb devra s’y pencher : “En particulier, des observations de suivi de vitesse radiale extrêmement précises peuvent aider à améliorer les mesures de masse (et donc les densités apparentes) des planètes et fournir certaines contraintes pour les perspectives futures de caractérisation atmosphérique”, écrivant les chercheurs.