Mobilisations en France pour le 29e anniversaire de Tchernobyl
Ce dimanche 26 avril, à l’occasion du 29e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, environ 3 500 manifestants anti-nucléaire se sont réunis devant la centrale de Fessenheim pour réclamer sa fermeture.
Il y a 29 ans, le 26 avril 1986, a eu lieu la catastrophe nucléaire de Tchernobyl qui fut l’accident nucléaire le plus élevé (niveau 7) sur l’échelle internationale des évènements nucléaires. Cet accident a eu lieu dans la centrale de Lénine en RSS d’Ukraine et a causé de lourdes conséquences sanitaires un peu partout dans le monde.
Les manifestants réclament la fermeture de Fessenheim
Ce dimanche 26 avril, afin de commémorer le 29e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, environ 3 500 manifestants étaient réunis devant la centrale de Fessenheim dans le Haut-Rhin. Parmi ces manifestants anti-nucleaire, il y avait des Français, des Allemands et des Suisses. Le rassemblement a été ponctué de divers concerts ainsi que de prises de parole de parlementaires français, allemands et suisses. Le député EELV Denis Baupin était présent côté français.
Les manifestants n’étaient pas uniquement réunis pour commémorer le 29e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, ils avaient un message clair à faire passer à François Hollande. Comme l’a rappelé André Hatz, porte-parole de l’association Stop Fessenheim : « François Hollande a fait une promesse aux français, celle de fermer Fessenheim ». Les manifestants ont donc invité François Hollande à tenir sa promesse qui est de fermer la centrale de Fessenheim qui est la plus veille centrale en activité sur le territoire français et qui a connue de nombreux déboires.
Une mobilisation plus faible dans d’autres régions
D’autres mobilisations ont également eu lieu ce dimanche en France comme dans le Tarn-et-Garonne où une soixantaine de militants ont manifesté devant la centrale de Golfech. Un manifestant du réseau Sortir du nucléaire y a déclaré : « Nous voulons faire le point sur cette usine qui a aujourd’hui 25 ans » avant d’ajouter : « On estime que depuis sa création, Golfech a produit 1.100 tonnes de déchets radioactifs ». A Paris, place de la Bastille, le réseau Sortir du nucléaire a également réussi à réunir une soixantaine de personnes qui brandissaient le slogan : « Avant l’irréparable, passons aux renouvelables » ou encore « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça ».
Samedi, une dizaine de personnes s’étaient déjà réunies dans le centre de Narbonne contre l’usine de transformation d’uranium d’Areva-Malvési.