Une députée LREM a conseillé à son mari de ne pas acheter de Porsche Cayenne par peur des “réflexions”
La députée LREM de Haute Garonne Véronique Hammerer a récemment déclaré avoir conseillé à son mari de ne pas acheter de Porsche Cayenne pour s'éviter les "réflexions" de "gens malveillants".
Il faut croire que tous les députés LREM ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, alors qu’il y a une dizaine de jours, une députée du mouvement non identifiée déplorait quelque peu de devoir “manger plus de pâtes” avec des revenus nets mensuels abaissés à 5.372 euros, une autre a plus récemment témoigné d’un train de vie moins douloureux.
Nos confrères de Sud Ouest relayent ainsi des propos de la députée de Haute Garonne Véronique Hammerer quant à un important achat que son couple pourrait se permettre mais qu’elle ne souhaite cependant pas s’autoriser.
Une députée LREM juge “terrible” de s’interdire l’achat d’une Porsche
On apprend toutefois pour commencer que Mme Hammerer désire se séparer d’un véhicule cher à son cœur mais qui pourrait, selon elle, nuire à son image publique : “J’ai acheté il y a quelque temps une Coccinelle, un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n’est pas possible…”
Avant de poursuivre sur une recommandation adressée à son mari, toujours dans le souci de préserver sa popularité : “Avec mon mari on aime les belles bagnoles. Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d’âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j’entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C’est terrible en même temps !”
Des “oublis” de Véronique Hammerer sur sa déclaration d’intérêts
Des décisions semblant découler d’une attention toute particulière des concitoyens de la députée portée à sa déclaration d’intérêts, l’un d’eux lui ayant en effet déjà fait remarquer plusieurs “oublis”. Notamment celui de l’inscription du poste occupé par Véronique Hammer avant son élection, celui de directrice adjointe de Centre intercommunal d’action sociale (CIAS).
“Ai-je raté la case ? Ou bien la machine ne l’aurait pas prise en compte ?” Et la députée d’ajouter : “Allez, je vais la refaire”. Mais faites donc, “ils” vous regardent.