Avec 5000 euros par mois, une députée LREM se plaint de devoir manger “pas mal de pâtes”
Auparavant chef d'entreprise, la députée déplore une important baisse de revenu depuis le début de son mandat.
Est-il possible d’émarger à 5000 euros nets par mois et de connaître d’importantes difficultés financières ? Apparemment oui pour une députée du mouvement La République En Marche qui s’est plainte lors d’une interview donnée en « off » de devoir se serrer la ceinture depuis le début de son mandat.
Moins de restaurants et plus de pâtes
Ce sont nos confrères de l’Opinion qui relaient les déclarations de cette députée qui, selon eux, ne serait pas la seule à se plaindre de sa situation à l’assemblée.
Cette dernière, qui était à la tête de son entreprise avant d’être élue et qui gagnait 8000 euros par mois, aurait du mal à digérer de ne gagner « plus que » 5372 euros nets par mois. Une baisse de revenu qui, selon elle, l’obligerait à réduire ses sorties au restaurant, “ressortir des vêtements de sa cave”, “changer de logement” et même,” manger plus de pâtes” pour boucler les fins de mois.
Un état d’esprit partagé
Selon nos confrères, plusieurs députés iraient dans le même sens et déplorent une importante perte de revenus depuis leur engagement politique. « On a tous lâché des situations professionnelles très confortables, et on ne s’y retrouve pas aujourd’hui », aurait également déclaré un député qui se dit contraint de garder une activité de professeur quelques heures par semestre pour compenser.
Bien entendu, il sera très difficile d’entendre ce type de déclaration dans le discours public. Il serait en effet très compliqué de faire comprendre aux Français, dont le salaire moyen plafonne à 2 225 euros nets, qu’il est difficile de vivre avec un revenu deux fois plus important sans compter les nombreux avantages liés à la fonction de député.
Si de nombreux députés LREM ont perdu au change financièrement depuis le début de leur mandat, certains d’entre eux ont cependant augmenté leurs revenus et auraient du mal à comprendre les bouderies de leurs confrères.