Démantèlement envisagé pour Dexia
Le ministre des Finances français et son homologue belge envisagent avec le conseil d’administration de Dexia, un démantèlement de la banque
Sachant que Dexia est une banque franco-belge, la France et la Belgique sont toutes les deux concernées par son sauvetage. D’ailleurs, les autres pays actionnaires n’hésitent pas à partager leur point de vue concernant cette banque en difficulté boursière.
En effet, Dexia a perdu dans la journée d’hier 15.23% de sa valeur en bourse. Après la réunion de son conseil d’administration, la voie vers un démantèlement, à des cessions et des alliances est ouverte. Ces solutions potentielles permettraient à la banque de régler ses problèmes, surtout ceux qui ont trait à sa structure.
Parmi ces solutions, on trouve la création d’une entité dédiée nommée « bad bank » du ministre des Finances belge Didier Reynders ou encore la « vente à la découpe » telle qu’elle est précisée dans Le Point.
Les déposants et les créanciers de Dexia n’auront pas à se soucier des problèmes que rencontrent la banque. Leur sécurité est en effet garantie par les États français et belges, avec le soutien des banques centrales. Dans un communiqué, on cherche à rassurer les clients de Dexia concernant l’implication des banques qui : “s’engagent à apporter leur garantie aux financements levés par Dexia“.