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D’après Générations Futures, 62% des légumes non bio sont contaminés par des résidus de pesticides

Santé > Alimentation > Agriculture > Légumes
Par Jérôme publié le 17 décembre 2024 à 19h00.
Santé
Image d'illustration. Assortiment de légumes colorés

Image d'illustration. Assortiment de légumes colorésADN

Selon l'ONG Générations Futures, une analyse a révélé que 62% des fruits et légumes non bio contenaient au moins un résidu de pesticide. Ce taux s'élève à 80% pour les fruits et 48% pour les légumes.

Tl;dr

  • 62% des fruits et légumes non bio contiennent des pesticides.
  • 137 substances actives différentes ont été retrouvées.
  • La majorité des fruits non bio contiennent des résidus de pesticides dangereux.

La présence inquiétante de pesticides

Un récent rapport de l’ONG Générations futures révèle une présence alarmante de pesticides dans les fruits et légumes non bio vendus en France. Selon ce rapport, 62% de ces produits contenaient au moins un résidu de pesticide détecté. Ce chiffre s’élève à 80% pour les fruits et 48% pour les légumes.

Des substances actives potentiellement dangereuses

Sur la base des données officielles, l’analyse a permis d’identifier 137 substances actives différentes présentes dans ces résidus de pesticides. De plus, selon le même rapport, 56% des fruits non bio et 23% des légumes non bio présentaient au moins un résidu de pesticide classé cancérigène, mutagène ou reprotoxique (CMR).

« Nous pensons qu’il est sage d’essayer de réduire la présence de ces résidus dans notre alimentation », préconise l’ONG.

Des fruits particulièrement touchés

Le rapport mentionne également que des résidus de pesticides CMR ont été retrouvés dans 90% des cerises analysées, 88% des citrons verts, 84% des clémentines et mandarines, 74% des fraises et 79% des raisins. Par ailleurs, 67% des fruits contenaient au moins un résidu de pesticide perturbateur endocrinien (PE), ainsi que 32% des légumes.

Une nécessité de précaution

Face à ces résultats alarmants, l’ONG rappelle les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique qui, en février 2017, suggérait de privilégier des fruits et légumes cultivés selon des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides. Il est donc de plus en plus nécessaire de faire preuve de prudence et de sensibiliser le public à l’importance de consommer des produits issus de l’agriculture biologique, exempt de ces substances potentiellement nuisibles à la santé.

Le Récap
  • Tl;dr
  • La présence inquiétante de pesticides
  • Des substances actives potentiellement dangereuses
  • Des fruits particulièrement touchés
  • Une nécessité de précaution
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