Crise des réfugiés : 50.000 euros débloqués par la Normandie
La Normandie a annoncé vendredi son intention de débloquer une enveloppe de 50.000 euros destinée à permettre l'accueil de réfugiés.
Le sondage révélant une hostilité de 56% des Français envers l’accueil de réfugiés apparaît de moins en moins pesant au fil des jours, et à l’émergence apparente d’une volonté d’aide en lieu et place d’une posture de rejet. Vendredi, les régions de Normandie se sont ainsi prononcées en faveur du déblocage d’une enveloppe de 50.000 euros visant à partiellement régler la crise des réfugiés.
Une annonce effectuée au travers d’un communiqué dont BFMTV avec AFP nous rapporte quelques citations. Dans ce document, le président du conseil régional de Haute-Normandie Nicolas Mayer-Rossignol et son homologue de Basse-Normandie Laurent Beauvais indiquent, “devant l’urgence”, déclarer “Haute et Basse-Normandie régions solidaires”.
Régions Haute et Basse-Normandie : un fonds d’aide de 50.000 euros pour l’accueil des réfugiés
Et le document d’ajouter : “Dans les plus brefs délais nous proposerons à nos assemblées régionales la mise en place exceptionnelle d’un fonds d’aide de 50.000 euros, à destination des associations œuvrant pour l’accueil des réfugiés.” On y apprend également que les “principales collectivités normandes” ont été contactées dans le but de les voir “rejoindre [l’]initiative”.
Rouen : un rassemblement pour “libérer notre humanité”
Une invitation déjà entendue et approuvée par le maire PS de Rouen Yvon Robert. S’étant lui aussi exprimé par voie de communiqué, il a ainsi appelé à ce que la ville de Rouen soit “une terre d’accueil pour les réfugiés”. Une requête qui ne devrait pas être ardue à accomplir puisque, selon ses dires, de très nombreux habitants de la ville se sont déjà manifestés quant à la réalisation d’actions favorables à l’accueil de réfugiés. De son côté, un collectif rouennais propose, sur sa page Facebook, de rejoindre un rassemblement prévu pour se tenir demain dimanche 6 septembre à 14h00, place de l’Hôtel de Ville. Un mouvement destiné à “libérer […] l’humanité” de chacun face à la problématique des migrants et à “contraindre les autorités à prendre le problème à bras le corps”, et ce par la mise en place d’“un plan d’urgence pour accueillir ces hommes, femmes et enfants dans la dignité“.