Covoiturage : déposée à 180 km de la destination voulue, on refuse de la rembourser
En fin de semaine passée, une femme s'est rendu compte que sa covoitureuse la conduisait à la mauvaise destination, située à 180 km du point désiré.
L’histoire a débuté le vendredi 23 décembre dernier. Pensant passer à travers les grèves de la SNCF, une étudiante de 22 ans avait opté pour le covoiturage pour rallier Annecy à Thénac, en Charente-Maritime. France Bleu Périgord rapporte que la jeune femme s’est rendue sur un site bien connu où elle a jeté son dévolu sur une conductrice au même trajet qu’elle. Du moins le pensait-elle dans un premier temps.
Covoiturage compliqué : “je me sentais vraiment pas en sécurité”
Une fois dans la voiture, l’étudiante a observé que la conductrice se trompait plusieurs fois de chemin, roulait en excès de vitesse et se montrait insultante envers les passagers qui tentaient de lui faire faire un détour. “Je me sentais vraiment pas en sécurité”, témoigne la vingtenaire. “Surtout qu’un des passagers à l’arrière était complètement ivre, il était vraiment bizarre, parlant très fort, comme s’il était drogué”.
La conductrice allait vers une autre Thénac
C’est au moment où la conductrice a indiqué qu’elle rejoignait une retraite bouddhiste que l’étudiante a été prise d’un doute. Et d’avoir découvert que l’adresse entrée dans le GPS correspondait à une autre commune de Thénac, située quant à elle en Dordogne, 180 km plus loin. “J’ai vu qu’on était un peu en-dessous de Bergerac, qu’elle s’était trompée”, poursuit la jeune femme. “Elle nous a regardés et nous a dit que peu importe, elle allait à ce Thénac-là, point. Tant pis pour nous”.
240 euros de trajet
Après avoir demandé à descendre, l’étudiante s’est retrouvée sur un bord de route et en pleine campagne alors que la nuit était tombée. Ce n’est que deux heures plus tard qu’un taxi est venu la chercher pour la conduire à un hôtel de Bergerac. La jeune femme y a passé la nuit avant de finalement prendre le train pour rejoindre sa famille. Pour l’heure, l’utilisatrice a appelé le site à signaler la conductrice, laquelle a ainsi refusé de lui rembourser les 240 euros de trajet alors qu’il ne devait lui en coûter que 90.